Publié dans Culture

Festival Bouzé - Les danseurs malagasy impressionnent les jurys 

Publié le dimanche, 14 septembre 2025

Les jeunes talents malagasy ont réalisé un autre exploit. Samedi dernier, l’île Maurice a accueilli avec ferveur la « Wake Up Session 2025 », une compétition emblématique qui met à l’honneur les cultures urbaines lors du Championnat de l’océan Indien. Organisé dans le cadre du Festival Bouzé, cet événement majeur a réuni des danseurs et artistes venant des quatre coins de l’océan Indien ainsi que d’autres régions du globe, afin de célébrer l’ingéniosité, la diversité et la passion artistique. 

 

Au cœur de cette effervescence, la délégation malagasy s’est distinguée par ses prestations exceptionnelles. Avec détermination et créativité, trois danseurs de Madagascar ont su briller sur le podium et captiver l’audience. René, dans la catégorie « Afro Styles », a subjugué le public avec une énergie débordante, une musicalité précise et une authenticité enracinée dans ses traditions. Sa performance a magnifiquement illustré la richesse culturelle que la danse peut transmettre. 

Dans la catégorie « Hip-hop Freestyle », Andoniaina s'est imposé en tant que champion grâce à son imagination débordante, sa maîtrise technique impeccable et son sens inné du rythme. Son passage sur scène a révélé l’innovation et l’audace propres aux talents malagasy dans le domaine des cultures urbaines. Bibrock, quant à lui, s’est hissé à la troisième place en « Breaking », séduisant par son style explosif et sa créativité singulière. 

Ensemble, ces artistes ont démontré que Madagascar regorge de talents, prêts à briller sur la scène internationale. Ces succès remarquables représentent également le fruit de l’implication des acteurs locaux, notamment la Fédération de hip-hop et de culture urbaine, en collaboration avec NA Entertainment, Hip-Hop Works Madagascar, Independent Reporter et Ndjara Dance Company. Ces organisations jouent un rôle essentiel dans le développement, la structuration et la promotion des artistes urbains malagasy, contribuant ainsi à faire rayonner la culture hip-hop au-delà des frontières de l’île. Mais bien plus que des exploits individuels, l’édition 2025 a incarné un véritable esprit de rassemblement, d’échange et de prise de conscience par le prisme de la danse. A travers ses jeunes talents, Madagascar a affirmé sa présence dans le paysage des cultures urbaines, prouvant que l’île est dotée d’une énergie créative capable d’atteindre les sommets régionaux.

 

Si.R

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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