Publié dans Dossier

Plan d’urgence social « Tsinjo » - Le couple présidentiel soutient les marchands de rue

Publié le mardi, 31 mars 2020


Dans le cadre du plan d’urgence sociale « Tsinjo », des milliers de marchands de rue et une centaine de crieurs bénéficient actuellement de l’aide offerte par le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse. Sous la coordination de la Direction des affaires sociales et politiques (DASP) auprès de la Présidence de la République, l’Association Fitia avec le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que d’autres associations bénévoles se sont mobilisés au Gymnase d’Ankorondrano pour remmettre des dons aux bénéficiaires issus du 3ème, 5ème et 6ème arrondissement, ainsi qu’à l’ANS Ampefiloha pour les marchands ambulants issus du 1er, 2ème et 6ème Arrondissements.
Les marchands de rue ont reçu depuis hier auprès de ces deux sites des vivres qui leur ont été promis. Outre les 25 kilos de riz, ils ont également obtenu d’autres produits, à savoir du lait concentré, 1kg de sucre blanc, des boîtes de sardine, bougies, huile, savon et des légumineuses. Selon Andriamanantena Gahby de la DASP, cette action fait suite à la promesse présidentielle d’indemniser les travailleurs dont les revenus sont directement impactés par l’épidémie de coronavirus. Les membres du comité d’organisation travaillent ainsi d’arrache-pied pour assurer cette opération. « Des dispositifs de sécurité sanitaire ont été mis en place pour respecter l’hygiène et pour garantir une bonne organisation », précise ce responsable. En plus des marchands de rue, les crieurs ont également reçu leur part. Ces marchands ambulants sont rentrés chez eux avec des sacs remplis des produits de première nécessité  (PPN).
Cette distribution de dons qui va encore se poursuivre ce jour a été honorée par la présence du couple présidentiel. Lors de leur passage hier à l’ANS Ampefiloha, le Chef de l’Etat Andry Rajoelina et son épouse ont rassuré les marchands que le Gouvernement reste à l’écoute et se tient prêt à soutenir ses concitoyens. « Nous sommes venus afin de vérifier en particulier que vous recevez le filet de  sécurité qui vous a été destiné en cette période de confinement. J’appelle à votre calme et courage en faisant face à cette pandémie qui représente un danger non seulement  pour Madagascar mais également pour le monde entier », réconforte le Président de la République.
K.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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