Publié dans Dossier

Des footballeurs en mode « BoGasy » - Un rêve d’habiller des stars réalisé !

Publié le mardi, 11 août 2020


Cela fait une dizaine d’années que la marque « BoGasy Madagascar » a été créée par Hasimalala Kelhie, une jeune femme pleine de ressources et d’énergie. Après tant de recherches et de professionnalisme, ladite marque a été lancée officiellement  l’année dernière. Depuis, les commandes se sont multipliées et beaucoup de Malagasy et même d’étrangers s’y intéressent. Non seulement, la marque BoGasy s’est fait un nom auprès des fashionistas malagasy mais a également été  applaudie  par les fans du ballon rond à Madagascar et même à l’international en habillant le footballeur international français Kylian Mbappé.

Un joueur de PSG en mode BoGasy Madagascar
« Une amie guadeloupéenne est venue à Madagascar en décembre 2019. En étant une proche de  la  famille Mbappé,  elle m’a proposée  de lui offrir un ou deux des costumes pour voir.  J’ai donc accepté juste comme ça. Il a reçu deux tenues confectionnées à l’aveuglette à partir de sa morphologie vue sur ses innombrables photos, le mois de janvier dernier. Mais c’était le jour J, c’est-à-dire le jour de la finale de la coupe de  France 2020 que j’ai appris que Kylian Mbappé est bel et bien vêtu d’une de mes créations.  Je ne le connaissais  pas, il était juste un sportif de haut niveau français pas plus  célèbre qu’Abel Anicet ou encore Bolida», nous a confié Hasimalala Kelhie. « J’ai toujours rêvé d’habiller les stars. Tout a commencé en 2009 lorsque j’ai décidé  d’habiller  en tee-shirt BoGasy  mes camarades de classe de seconde. A l’époque, le projet n’était qu’une illusion mais  10 ans plus tard, les idées ont  été reprises d’une manière  encore plus intéressante », souligne-t-elle.

Habilleuse des Barea
Qui n’enviait pas ces jeunes hommes toujours photographiés en maillot trempé de transpiration mais qui ont été vêtus de beaux costumes  signés BoGasy. Et oui,  la jeune femme a décroché le paquet en étant l’habilleuse des footballeurs les plus appréciés de toute une population à Madagascar et pourquoi pas dans le monde entier. « La rencontre avec les Barea a été tout simplement providentielle. Mon rêve  d’enfant d’habiller de grandes stars s’est  finalement concrétisé », s’éclate-t-elle.

Une femme unique et indépendante
 Composée de 15 personnes, la société BoGasy Madagascar, pilotée par Hasimalala Kelhie avec le célèbre chanteur Shyn  comme ambassadeur et l’attaquant des Barea Lalaina Nomenjanahary  connu sous le nom de Bolida  comme égérie, réalise des vêtements « Classique Chic » avec 11 talentueux couturiers. La propriétaire de la marque Bogasy est une conseillère en image et en stylisme. Toutefois, elle n’a pas suivi des études de couture.  C’est une jeune femme qui veut faire connaitre Madagascar dans le monde entier à travers ses productions.  

« A l’université, je me suis intéressée à la communication. Une fois les cursus universitaires terminés, j’ai suivi une formation  en ligne chez IRD Paris pour être conseillère en image. Au cours de mon parcours académique, j’ai appris à parler quatre langues qui sont le malagasy, le français, l’anglais et le mandarin.  Ma carrière professionnelle a débuté en tant que commerciale chez un opérateur téléphonique. Avec les expériences acquises, je me suis lancée progressivement dans mon domaine d’étude en montant une agence de voyage et de communication. Un large moment  s’est écoulé, j’ai fini par créer une boîte spécialisée  dans l’organisation événementielle et  la décoration. J’ai franchi pas mal d’étapes avant d’être aujourd’hui  avec BoGasy Madagascar», a-t-elle révélé.  

A la hauteur de ses talons, elle surpasse et demeure toujours efficace.  Récemment, elle vient de lancer sa collection  femme « Queen Dom ». Ce mois d’août, elle se concentre à trouver les mannequins qui défileront avec la marque BoGasy.   Et prochainement sera lancé un projet de formation « VIP  Man ». Les détails seront fournis au moment venu nous a-t-elle conclu au cours d’une interview exclusive. 
K.R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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