Publié dans Dossier

Genève - La parfaite harmonie entre calme et modernité 

Publié le lundi, 01 juillet 2024

Genève n’est pas la Capitale de la Suisse – ce statut est attribué à la ville de Berne – mais est néanmoins la deuxième plus grande ville de ce pays européen, selon un classement publié en mai 2023. Avec ses hauts bâtiments administratifs, ses boutiques luxueuses et ses moyens de transport modernes, la ville incarne à elle seule les valeurs d’un développement durable et harmonieux. Faire du tourisme de découverte ou du tourisme de luxe y est tout aussi possible. De la fameuse « Broken chair », au Palais des Nations en passant par le lac Léman, les sites touristiques incontournables ne manquent pas. Par ces quelques lignes, nous vous amenons, le temps d’un instant, à la découverte de la ville de Genève qui est également un haut lieu de la diplomatie.

De premier abord, les habitants de Genève sont occupés mais sereins. En effet, les verdures sont partout. Dès l’entrée de la ville, on ne voit que des arbres, des jardins et des plantations vertes. La Municipalité de Genève figure également parmi les rares Mairies dirigées par une femme dans le monde. Christina Kitsos a pris les commandes de la Mairie de Genève depuis le 1er juin 2024 et ce jusqu’au 31 mai 2025. Située à la pointe sud du lac Léman, Genève est une ville francophone qui possède des liens culturels et géographiques étroits avec la France. Entourée par les montagnes du Jura et des Alpes, la ville donne une vue panoramique sur le fameux Mont-Blanc, le plus haut massif d’Europe occidentale. 

Mais vivre à Genève coûte cher. D’après une étude publiée en 2023 par Corporate News, la vie à Genève est 32 % plus élevé qu’à Paris, capitale de la France. Malgré ce coût élevé de la vie, les Genevois ne semblent pas s’en plaindre. En effet, le Produit intérieur brut (PIB) par habitant en Suisse est l’un des plus élevés au monde, soit 92.000 dollars selon des chiffres publiés en 2022.

Un haut lieu de la diplomatie

Genève est également un haut lieu de la diplomatie car elle abrite le siège de l'Office des Nations Unies et de la Croix-Rouge. Elle est un centre mondial de la diplomatie et du secteur bancaire. Le Palais des Nations situé dans le parc de l’Ariana figure parmi les vestiges architecturaux qui caractérise la ville de Genève. En 1926, un concours international d’architecture avait été organisé pour choisir le futur siège de la Société des Nations (ancienne appellation de l’Organisation des Nations unies). Face à la difficulté de choisir parmi 377 projets architecturaux soumis en 1927, cinq architectes, à savoir Julien Flegenheimer (Suisse), Camille Lefèvre et Henri-Paul Nénot (Français), Carlo Broggi (Italien) et Jozsef Vago (Hongrois) ont été sélectionnés pour travailler sur un projet commun. Au final, le Palais des Nations a élu siège au parc de l’Ariana. S’étendant sur 46 hectares, l’endroit a été légué à la Ville de Genève par Gustave Revilliod en 1890.  

L’emblématique lac Léman

Genève est aussi une ville hautement touristique. Parmi les principaux lieux de prédilection des touristes figurent le lac Léman. Visiter la ville de Genève sans faire un détour à ce lac emblématique est comme visiter Paris sans avoir vu la Tour Eiffel. Avec 72,8 km de long et 13,8 km de large, le lac Léman ou lac de Genève se distingue par sa forme ressemblant à celle d’un croissant orienté de l'est vers l'ouest. Le rivage nord et les deux extrémités sont suisses tandis que le rivage sud est français. La frontière franco-suisse passe au milieu du lac. Il est possible d’effectuer une traversée du lac en bateau.

Le jet d’eau située au cœur du lac est aussi considéré comme l’une des principales attractions touristiques de Genève. Il est indissociable avec Genève et est littéralement l’emblème de la ville. D’ailleurs, la photo du jet d’eau apparaît sur tous les objets de souvenirs (porte-clés, cartes postales, chapeaux, etc.) vendus aux touristes. A cela s’ajoute le Jardin Anglais situé juste en face du lac qui se démarque par la fameuse horloge fleurie, la fontaine monumentale ou encore les arbres séculaires.

L’incontournable « Broken Chair »

La place des Nations où trône la fameuse « Broken chair » (Chaise brisée) est également un endroit qui attire l’attention de visiteurs venus des quatre coins du monde. « Cette "Broken Chair" a été fabriquée en 1997. Elle a été conçue par un architecte genevois, Daniel Berset. Elle a été installée ici afin de promouvoir la signature du traité d’Ottawa sur la prohibition des mines terrestres et des bombes à fragmentation. Au départ, seuls 40 pays ont ratifié ledit traité en 1997. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé de laisser cette chaise ici pour promouvoir ce traité. Un autre charpentier dénommé Louis Genève a monté ce monument en bois (…) En 2023, plus de 140 de pays ont ratifié ce traité dont des pays les plus puissants du monde », explique Kiril Momchev, chef de circuit au sein d’une agence de voyages. Et lui d’ajouter que « Cette "Broken Chair" symbolise les personnes qui ont perdu des bras et des jambes à cause des mines terrestres et des bombes à fragmentation ».

La place des Nations, où se trouve cette sculpture en bois mesurant 12 mètres de hauteur et 5,5 mètres de largeur, est parmi les lieux incontournables pour les touristes en visite à Genève. Des touristes issus des pays comme la Chine, l’Angleterre, ou encore l’Amérique latine. Nous avons rencontré Isabellah (originaire du Mexique) et son amie Marinah (originaire d’Espagne) sur la place des Nations. Cette dernière habite à Genève depuis deux ans. « On est dans une ville où l’on n’a pas l’impression d’être dans une ville. On est beaucoup en contact avec la nature », confie-t-elle.

 

Propos recueillis par Sandra Rabearisoa 

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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