Publié dans Dossier

Activités et projets en l’honneur des femmes - Mialy Rajoelina sur tous les fronts !

Publié le vendredi, 07 mars 2025

La célébration de la Journée internationale des droits de la femme se manifeste à travers de multiples activités, menées depuis jeudi dernier à Mahajanga. Présente aux activités en tant que marraine, la Première dame Mialy Rajoelina participe activement aux festivités en l’honneur des femmes, venues en masse.

 

Mahajanga en effervescence. Plusieurs milliers de femmes issues des quatre coins de Madagascar se sont donné rendez-vous dans la cité des fleurs cette semaine. Un déplacement en masse pour célébrer comme il se doit la Journée mondiale des droits de la femme. De nombreuses manifestations y sont au programme depuis le 5 mars dernier, et ce, jusqu’à ce jour, le « D day » de la célébration. La Première dame Mialy Rajoelina est sur tous les fronts, en honorant de sa présence les activités en faveur de la gent féminine.

 

30.000 plantules de mangroves plantées

La Première dame a commencé la journée d’hier par la plantation de 30.000 plantules de mangroves sur une surface de 2 ha à Boanamary, dans le District de Mahajanga II. Une occasion de renforcer les sensibilisations des habitants sur l’importance de cet écosystème vulnérable face aux pressions humaines et environnementales. La société civile œuvrant sur les aires protégées de Bombetoka et Belomby intervient à ce sujet. En fait, les mangroves nécessitent des suivis et entretiens réguliers, d’où une implication sollicitée des communautés locales, à en croire l’épouse du Président de la République. Elle a démontré, une fois de plus, son engagement en faveur de la protection de l’environnement, d’où l’intégration de ce volet à chaque célébration du 8 mars.

 

La caravane médicale bat son plein

Plus de 6.000 personnes ont fait la queue pour bénéficier des prestations gratuites offertes par la caravane médicale à Mahajanga, rien que dans la matinée d’hier. Environ 12.000 patients y sont pris en charge depuis le début de cette édition, la semaine dernière. La Première dame n’a pas manqué d’encourager les bénéficiaires, ainsi que de présenter son soutien au personnel médical mobilisé pour assurer les soins de proximité, depuis Ambohidratrimo jusqu’à Mahajanga, en passant par Maevatanàna et Tsaramandroso. Les maladies touchant les mères et les enfants ainsi que celles oculaires sont en tête de consultation durant cette 32ème édition, selon les données émanant du ministère de la Santé publique. Outre la visite de la caravane de la santé, la présidente-fondatrice de l’association Fitia a également visité les stands de vente-exposition des savoir-faire des femmes issues des 24 Régions de Madagascar, au bord de la mer.

 

Une « safespace » pour l’épanouissement des femmes

La présence de Mialy Rajoelina dans la ville des fleurs a été une opportunité pour inaugurer la « safespace » ou « Tranon’ny viavy mandroso » à Mahajanga, fruit d’une collaboration entre la Première dame, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’Orange Solidarité Madagascar (OSM). Cet établissement offre plusieurs offres destinées pour la gent féminine, à savoir un espace digital, un coin de réseautage, un coin formation, un coin crèche, un coin soutien psychologique et counseling ainsi qu’une école des parents. La « safespace » va permettre aux filles et femmes de s’épanouir, de regagner leur confiance en soi, de s’échanger librement, de partager leurs rêves et besoins ainsi que de renforcer leurs compétences à travers des formations et enseignements. Une section de la « Brigade féminine de proximité » y est également présente pour recevoir les plaintes déposées par les femmes victimes de violences.

Lors de son inauguration, 300 femmes survivantes de violences à Betamanga ont été dotées de lampes solaires, de kits de dignité et de vivres. A cela s’ajoute la signature de la convention de partenariat entre l’association Fitia, l’UNFPA et l’OSM sur le renouvellement de leur engagement en matière de protection des droits de la femme.

 

Des jeunes filles formées à travers « Hope »

Agées entre 10 et 21 ans. 300 collégiennes et lycéennes ont suivi 2 jours de formation issue du programme « Hope », initié par l’association Fitia et le cabinet Henka Suru. Il s’agit de la 2ème édition de la formation. La première a été au profit des épouses des Forces de l’ordre, laquelle s’est tenue au bâtiment Havoria, situé à Anosy. « Hope » ou espoir se focalise sur le développement personnel et la découverte ou l’exploitation des talents des participantes. Le leadership au féminin fait également parmi des thématiques de la formation. Lors de la cérémonie de clôture de la formation, en présence de la Première dame, des jeunes filles formées ont témoigné des changements générés par la formation dans leur vie et pour leur avenir. La Première dame n’a pas manqué d’inviter ces 300 bénéficiaires de « Hope » à participer à la célébration du 8 mars, ce jour au village touristique de Mahajanga. Elles vont chanter leur « hymne » intitulé « Efa niova » durant la célébration…

P.R.

 

 

 

 

 

 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves
  • Fin des délestages dans un an - Rajoelina met son mandat en jeu
  • Exécutif - Nomination des trois premiers membres du Gouvernement
  • Résolution des délestages à Tanà - Quatre parcs solaires bientôt opérationnels
  • Mamy Ravatomanga  - « Il n’y a pas de milice à la MSA » 
  • Palais de Mahazoarivo - Ruphin Zafisambo nouveau Premier ministre
  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

A bout portant

AutoDiff