Cet organisme rattaché à la Banque mondiale a d’ailleurs approuvé une enveloppe de 14 milliards de dollars au profit des pays en développement et ce, afin de prévenir les crises sociales. « Le coût de cette pandémie se chiffre en vies humaines, mais ses répercussions sur les économies et les niveaux de vie vont probablement perdurer au-delà de la phase d’urgence sanitaire. En faisant en sorte que nos clients soient en mesure de maintenir leurs activités pendant cette période, il s’agit d’aider le secteur privé dans le monde en développement à se renforcer pour contribuer à un redressement économique plus rapide. Ce qui permettra alors aux populations vulnérables de recouvrer plus facilement leurs moyens de subsistance et de continuer à investir à l’avenir », souligne Philippe Le Houérou, directeur général de la SFI, hier. Le montant n’est pas encore déterminé pour l’heure, mais la stratégie de relance économique sera détaillée dans le plan de mitigation d’ici la fin du mois.
Solange Heriniaina