Publié dans Economie

Subvention du secteur privé - Le financement de la société financière internationale attendu

Publié le jeudi, 16 avril 2020

Les négociations déjà en cours. Tels sont les mots du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato lors de sa déclaration officielle concernant les financements extérieurs dans le cadre du coronavirus, mercredi dernier. En effet, l’impact de la pandémie est déjà tangible pour ne citer que le manque de trésorerie des entreprises suivi des chômages partiels. Comme l’a souligné le ministre, « le Gouvernement a le devoir d’appuyer le secteur privé. On attend en ce moment le fonds de la société financière internationale (SFI) à la sauvegarde de la relance économique ».

Cet organisme rattaché à la Banque mondiale a d’ailleurs approuvé une enveloppe de 14 milliards de dollars au profit des pays en développement et ce, afin de prévenir les crises sociales. « Le coût de cette pandémie se chiffre en vies humaines, mais ses répercussions sur les économies et les niveaux de vie vont probablement perdurer au-delà de la phase d’urgence sanitaire. En faisant en sorte que nos clients soient en mesure de maintenir leurs activités pendant cette période, il s’agit d’aider le secteur privé dans le monde en développement à se renforcer pour contribuer à un redressement économique plus rapide. Ce qui permettra alors aux populations vulnérables de recouvrer plus facilement leurs moyens de subsistance et de continuer à investir à l’avenir », souligne Philippe Le Houérou, directeur général de la SFI, hier.  Le montant n’est pas encore déterminé pour l’heure, mais la stratégie de relance économique sera détaillée dans le plan de mitigation d’ici la fin du mois. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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