Publié dans Economie

Subvention du secteur privé - Le financement de la société financière internationale attendu

Publié le jeudi, 16 avril 2020

Les négociations déjà en cours. Tels sont les mots du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato lors de sa déclaration officielle concernant les financements extérieurs dans le cadre du coronavirus, mercredi dernier. En effet, l’impact de la pandémie est déjà tangible pour ne citer que le manque de trésorerie des entreprises suivi des chômages partiels. Comme l’a souligné le ministre, « le Gouvernement a le devoir d’appuyer le secteur privé. On attend en ce moment le fonds de la société financière internationale (SFI) à la sauvegarde de la relance économique ».

Cet organisme rattaché à la Banque mondiale a d’ailleurs approuvé une enveloppe de 14 milliards de dollars au profit des pays en développement et ce, afin de prévenir les crises sociales. « Le coût de cette pandémie se chiffre en vies humaines, mais ses répercussions sur les économies et les niveaux de vie vont probablement perdurer au-delà de la phase d’urgence sanitaire. En faisant en sorte que nos clients soient en mesure de maintenir leurs activités pendant cette période, il s’agit d’aider le secteur privé dans le monde en développement à se renforcer pour contribuer à un redressement économique plus rapide. Ce qui permettra alors aux populations vulnérables de recouvrer plus facilement leurs moyens de subsistance et de continuer à investir à l’avenir », souligne Philippe Le Houérou, directeur général de la SFI, hier.  Le montant n’est pas encore déterminé pour l’heure, mais la stratégie de relance économique sera détaillée dans le plan de mitigation d’ici la fin du mois. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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