Publié dans Economie

Environnement - Une contribution de 125 milliards de dollars à l’économie mondiale

Publié le jeudi, 04 juin 2020


D’après le Rapport Planète Vivante de 2018, à l'échelle mondiale, la nature fournit annuellement des services d'une valeur d'environ 125 milliards de dollars, tout en contribuant à garantir un apport d'air frais, d'eau propre, de nourriture, d'énergie, de médicaments et d'autres produits et matières. Ces chiffres justifient ainsi l’importance de conserver, préserver mais aussi d’exploiter durablement les ressources naturelles. Pour cette année, la valorisation de l’environnement ne se limitera pas seulement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement tous les 5 juin. Ainsi, la célébration se prolongera tout au long du mois. Le mois de juin sera alors le « Mois de la Nature ». Une occasion pour mettre à l’honneur tous les héros de la nature qui se démènent dans les quatre coins de la Grande île pour sauver la Planète. « C’est aussi une occasion pour renouveler notre engagement pour l’environnement. Tout au long du mois de juin, les internautes sont aussi invités à partager sur les réseaux sociaux des vidéos amateurs pour montrer que chacun peut s’engager à protéger l’environnement avec les moyens dont il dispose, avec le hashtag #HoAnVoahary et #Connect2Earth. Les vidéos seront collectées par l’équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers les réseaux sociaux. Une compilation sera ensuite montée et diffusée sur les réseaux sociaux ainsi que sur la chaîne de télévision nationale », explique le WWF Madagascar.
Ces actions de sensibilisation sont aujourd’hui plus que primordiales vu que la biodiversité de Madagascar est à haut risque. Des pressions dues aux activités humaines, telles que la déforestation, la pollution, la surpêche, le changement climatique, le braconnage, font que la biodiversité disparaît à un rythme alarmant. Et ce rythme s’accélère encore plus en cette période de pandémie. Madagascar, comme tant d’autres pays dans le monde, pourra se mobiliser en ligne pour la Nature. « C'est l'année où, plus que jamais, le monde peut signaler une forte volonté pour un cadre mondial qui “fléchira la courbe” sur la perte de la biodiversité, au profit des humains et de toute forme de vie sur Terre. Nous sollicitons ainsi la solidarité et la coopération à tous les niveaux. Unissons nos forces car c’est la seule garantie d’un avenir commun, pour vivre en harmonie avec la nature » encourage Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Effectivement, l’environnement est plus que nécessaire pour espérer un quelconque développement socio-économique. 
En tout cas, la journée mondiale de l’environnement d’aujourd’hui sera célébrée sous le leadership du ministère de l’Environnement et du Développement durable avec tous les amoureux de la nature malagasy, parmi lesquels figurent Conservation International (CI), la Fondation des aires protégées de Madagascar (FAPBM), la Fondation Tany Meva, Madagascar national parks (MNP), Wildlife Conservation Society (WC) et World Wide Fund (WWF).
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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