La somme débloquée arrive jusqu’à 4 milliards d’ariary, d’après le bilan effectué hier. Le montant moyen des prêts accordés tourne autour de 47 millions d’ariary. Notons que la majorité des emprunteurs sont issus du secteur commercial avec une proportion de 41 %. Vient ensuite le secteur du service - représentant un taux de 18 %, et enfin 10 % d’entre eux sont issus du domaine de l’artisanat. Les autres opérateurs opérant dans les autres secteurs comme le Bâtiment et Travaux publics (BTP), le tourisme, le transport et l’élévage restent peu représentatifs.
Critères
Malgré la disponibilité du fonds, quelques critères de sélection s’appliquent aux emprunteurs. A cet effet, le crédit est accordé aux entreprises ayant plus de trois ans d’existence, avec un chiffre d’affaire annuel inférieur à 5 milliards d’ariary et moins de 30 salariés. Une priorité sera accordée aux quatre secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture, l’élevage, l’industrie et le tourisme. Dans le cadre de ce type de financement, chaque entreprise peut demander l’équivalent des trois mois de besoin en fonds de roulement, sans dépasser un montant de 300 millions d’ariary. Et ce, à un taux bonifié de 9 % par an. Le secteur de l’industrie et du service bénéficient chacun un taux privilégié de 8 %.
Toutefois, la durée de remboursement maximum est de 24 mois. En contrepartie, l’entreprise s’engage à maintenir l’ensemble des emplois au sein de son établissement. Il faut savoir que le prêt « Miarina » est garanti par le fonds « Fihariana » à hauteur de 100 %. Les institutions financières BOA et BNI Madagascar traitent les demandes en suivant leurs règles d’analyse d’octroi de crédit. Ainsi, ces banques se réservent le droit de ne pas donner de suite favorable à une demande en fonction de leur propre analyse de risque.
Solange Heriniaina