Publié dans Economie

Plan Marshall - Générateur d’un million d’emplois

Publié le lundi, 29 juin 2020


1 043 milliards d’ariary. C’est le montant total alloué au programme lié aux infrastructures, dans le projet de loi de Finances rectificative (PLFR).  En effet, le Gouvernement a adopté le plan Marshall dans sa stratégie de relance économique. Pour que cette stratégie impacte positivement la vie de la population, sa mise en œuvre s’étendra dans toutes les Régions de la Grande île. Selon les estimations, « la mise en place des projets Haute intensité de main- d’œuvre (HIMO) et des activités Argent contre travail (ACT) permettra à environ 1 million de bénéficiaires de générer une source de revenus en échange des travaux d’intérêt commun, notamment la réparation des routes et ponts, la réhabilitation des écoles, le nettoyage des espaces publics ». Tout cela inclut à la fois des emplois directs et indirects. La réhabilitation d’une route permet par exemple aux entreprises locales d’embaucher une main-d’œuvre locale. Mais en même temps, celle-ci favorise la mobilité des biens et des personnes vers le marché, ce qui améliore la qualité de vie des paysans. Malgré cette perspective encourageante, les opérateurs dans le secteur avancent la nécessité de la mise en place d’une formation à l’endroit des travailleurs dans les chantiers pour que les travaux soient de qualité.
Du côté des opérateurs, la branche du Bâtiments et travaux publics (BTP) bénéficie directement des retombées de ce programme gouvernemental. Il faut savoir que ce secteur a subi sévèrement les effets néfastes de la pandémie. Dans le PLFR, une dégradation assez conséquente est observée car si la prévision du taux de croissance de cette branche était de 11 % pour cette année, ce taux est révisé à -1,8 %. Ce repli est corollaire à la fermeture des frontières, laquelle a mené vers la suspension des matériaux de construction. Toutefois, à moyen terme, les efforts engagés par le Gouvernement rétabliront cette situation et les perspectives pour les années à venir sont optimistes, avec un gain de plus de 7 points de pourcentage en 2021 - soit une prévision de 5,4 %, 11,4 % en 2022 et 19,2 % en 2023. Les objectifs seront ainsi atteints malgré la récession économique actuelle.
Solange Heriniaina



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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