Publié dans Economie

Idées innovantes contre le coronavirus - Un financement à hauteur de 30 000 dollars à gagner

Publié le mercredi, 08 juillet 2020

Une promotion de l’entrepreneuriat. L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a annoncé le lancement du concours de plans d’affaires (« business plan ») baptisé « Next innovation with Japan » (NINJA) dans 19 pays africains, y compris Madagascar. En effet, la propagation de la pandémie et le confinement ont modifié la vision du monde. Plusieurs organismes de financement recherchent en ce moment des idées innovantes pour faciliter la vie de la population face à cette crise sanitaire.

C’est dans ce cadre que la JICA finance les domaines touchés par le Covid-19 comme la santé, la gestion des catastrophes, les services aux entreprises, le soutien à l’apprentissage à distance, l’alimentation et l’agriculture, la finance comme les paiements sans contact, la gestion de la mobilité urbaine ainsi que la substitution des produits importés par une technologie innovante locale.

D’après le communiqué de la JICA, chaque pays comptera 8 à 10 finalistes parmi lesquels on sélectionnera jusqu’à 5 gagnants. Il faut savoir que les lauréats auront la possibilité de signer un contrat de travail avec l’organisme grâce à leurs innovations. De ce fait, les propositions doivent autant que possible toucher le domaine commercial. Par ailleurs, les gagnants sont éligibles à une somme de 30 000 dollars, sans fonds propre ni dette pour couvrir les coûts associés aux activités, notamment la rémunération du personnel, les autres dépenses et la taxe locale indirecte. Les startup élues auront également la possibilité de voyager au Japon pour réaliser d’autres investissements et conclure des partenariats commerciaux parrainés par la JICA. D’après le programme établi, la date limite de candidature est fixée au 29 juillet. Chaque candidat passera ensuite à une interview vers mi à fin août prochain. La sélection finale se tiendra en septembre.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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