En termes de dégâts, ce sont tous les locaux de l’ONE qui se sont retrouvés calcinés en plus de ceux de la direction générale de la poste. « Heureusement, quand nous sommes arrivés sur les lieux vers 21 heures du soir, nous avons pu évacuer un des serveurs de l’office, contenant des archives numériques. Mais la majorité des archives papier ont été brulées durant l’incendie », a indiqué le ministre. En tout cas, le MEDD s’attèle déjà dans la recherche de locaux provisoires pour l’office, du moins jusqu’à la réhabilitation du bâtiment. « Effectivement, ce dernier fait partie du patrimoine architectural de la Capitale. Il figure parmi les bâtiments les plus anciens du quartier d’Antaninarenina. Nous veillerons alors à sa restauration afin de la préserver », a rassuré Vahinala Baomiavotse Raharinirina.
Occupant une place primordiale dans la délivrance de permis environnementaux et dans les études d’impacts environnements des projets mais aussi des entreprises, l’Office national pour l’environnement doit vite retrouver ses repères pour continuer ses activités. D’après les explications reçues, il pourrait occuper les locaux du ministère à Nanisana ou encore à Ampandrinomby. D’autre part, des acteurs du secteur privé ont également proposé des solutions. Mais toutes les propositions seront étudiées avant la prise de décision. « En tout cas, cet incendie n’a rien à voir avec les exploitations de bois de rose comme l’insinuent les différentes rumeurs sur les réseaux sociaux. L’ONE ne s’occupe nullement des questions de forêts et d’exploitation forestière », soutient le ministre. Seuls les résultats des enquêtes définiront l’origine exacte de cet incendie.
Rova Randria