Publié dans Economie

Incendie de l’Office national pour l’environnement - Le ministère dépose une plainte

Publié le jeudi, 16 juillet 2020

Les enquêtes sont encore en cours. Suite à l’incendie du bâtiment de l’Office national pour l’Environnement (ONE), sis à Antaninarenina, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu une conférence de presse afin de faire un état des lieux de la situation. Selon les dires du ministre, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, le ministère va déposer une plainte. « L’incendie de l’ONE a débuté en pleine nuit. Nous ignorons encore jusque-là ses origines. Tout ce que nous savons c’est qu’il a débuté dans les locaux de l’ONE avant de se propager dans les bâtiments environnants. Pour prévenir, nous avons donc décidé de déposer une plainte contre X dans l’éventualité que ce soit un incendie criminel. Il ne faut pas oublier que les courts-circuits se produisent généralement en période de pluie. De plus, l’incendie s’est déclenché bien après l’heure du couvre-feu », a-t-elle expliqué lors de cette rencontre avec la presse.

 

En termes de dégâts, ce sont tous les locaux de l’ONE qui se sont retrouvés calcinés en plus de ceux de la direction générale de la poste. « Heureusement, quand nous sommes arrivés sur les lieux vers 21 heures du soir, nous avons pu évacuer un des serveurs de l’office, contenant des archives numériques. Mais la majorité des archives papier ont été brulées durant l’incendie », a indiqué le ministre. En tout cas, le MEDD s’attèle déjà dans la recherche de locaux provisoires pour l’office, du moins jusqu’à la réhabilitation du bâtiment. « Effectivement, ce dernier fait partie du patrimoine architectural de la Capitale. Il figure parmi les bâtiments les plus anciens du quartier d’Antaninarenina. Nous veillerons alors à sa restauration afin de la préserver », a rassuré Vahinala Baomiavotse Raharinirina.

Occupant une place primordiale dans la délivrance de permis environnementaux et dans les études d’impacts environnements des projets mais aussi des entreprises, l’Office national pour l’environnement doit vite retrouver ses repères pour continuer ses activités. D’après les explications reçues, il pourrait occuper les locaux du ministère à Nanisana ou encore à Ampandrinomby. D’autre part, des acteurs du secteur privé ont également proposé des solutions.  Mais toutes les propositions seront étudiées avant la prise de décision. « En tout cas, cet incendie n’a rien à voir avec les exploitations de bois de rose comme l’insinuent les différentes rumeurs sur les réseaux sociaux. L’ONE ne s’occupe nullement des questions de forêts et d’exploitation forestière », soutient le ministre.  Seuls les résultats des enquêtes définiront l’origine exacte de cet incendie.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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