Publié dans Economie

TELMA dément le « mauvais canular » véhiculé au nom de l’ARTEC

Publié le dimanche, 26 juillet 2020

Aujourd’hui pourtant, cet avantage compétitif de Madagascar grâce à Telma, avantage qui a pourtant permis de positionner Madagascar comme l’eldorado des nouvelles technologies en Afrique et surtout de créer des dizaines de milliers d’emplois autour du numérique et du digital, fait l’objet d’une opération de « déstabilisation organisée » selon la Direction de Telma. Interview.

La Vérité : Les équipements 5G de Telma seraient scellés par l’ARTEC ? 

La Direction de Telma : « C’est une information totalement incorrecte et nous nous réservons le droit d’attaquer l’ARTEC en justice pour cette communication irresponsable et inexacte ! Aucun équipement Telma n’a été mis sous scellés et Telma continue aujourd’hui à accéder à tous ses équipements réseaux y compris 5G… Et surtout Telma va continuer à déployer son réseau 5G dans toutes les grandes villes du pays ».

 

La Vérité : Pourquoi cette désinformation publique ? 

D.T : « Nous avons été informés de cette campagne organisée de désinformation par un membre même du cabinet ministériel de tutelle qui était écœuré et je reprendrais mot pour mot ce que ce membre nous a écrit : « c’est par le biais du représentant des consommateurs que l’ARTEC communique avec des arguments fallacieux et rétrogrades… n’est-il pas plutôt le rôle de l’ARTEC de tirer le secteur vers la modernité et le développement par une veille technologique et en encadrant le processus ?... ».

Les défis qui se dressent à nous tous aujourd’hui nécessitent du courage, de l’audace, de la volonté et surtout de l’amour pour notre pays… pendant que nos jeunes ingénieurs télécoms malagasy font aujourd’hui la fierté de toute l’Afrique, certains apparatchiks ne supportent pas que le pays soit (à l’insu de leur plein gré) premier de la classe et préfèrent rester ce qu’ils ont toujours su être, des suiveurs… ».

La Vérité : Que pensez-vous de la réaction du RNDC ?

D.T : « La réaction du RNDC prête à sourire en revanche… c’est comme si quelqu’un disait « il n’y a pas encore assez de routes nationales à Madagascar pour couvrir tout le pays. Donc, en attendant, il ne faut pas construire d’autoroute ! ». 

Les réseaux 2G, 3G, 4G et 5G sont complémentaires et si l’on devait suivre les « conseils » de ces personnes mal informées, Madagascar ne devrait pas déployer la 5G avant 5 ans au moins !

La Vérité : Pour vous, l’ARTEC a failli à son devoir concernant la 5G ?

D.T : « C’est le devoir de l’ARTEC d’abord de s’informer… puis d’informer sans faire de désinformation : la 5G se développe aujourd’hui dans le monde beaucoup plus vite que la 4G. Un réseau 5G s’ouvre chaque jour dans le monde, déjà 100 réseaux 5G ouverts et plus de 250 avant la fin de l’année dont 15 en Afrique… De quel droit l’ARTEC voudrait exclure Madagascar de cette nouvelle carte technologique mondiale qui se dessine pour mieux répondre aux nouveaux défis posés par cette pandémie ?

Des entreprises comme le numéro 1 mondial des téléphones mobiles, SAMSUNG, commercialise déjà des millions de téléphones 5G sur les mêmes fréquences que celles utilisées par Telma et par plus de 80 % des réseaux mondiaux 5G en service aujourd’hui, notamment dans 100 % des pays « membres de l’union internationale des télécommunications » pour contredire le faux argument de l’ARTEC… 

L’ARTEC va-t-elle aussi interdire à Madagascar les nouveaux téléphones 5G de SAMSUNG ? Un peu de sérieux… 

Cette campagne de désinformation déshonore un peu plus ses auteurs et jette un discrédit national sur le secteur des télécommunicateurs à Madagascar… un secteur malagasy pourtant encensé au niveau international.

Malheureusement, le fameux adage « nul n’est prophète dans son pays » se confirme une fois de plus… Heureusement que nos fabuleux ingénieurs malagasy chez Telma se consolent en apportant aujourd’hui leur support technique dans d’autres pays d’Afrique… mais quel gâchis pour le développement de notre propre pays !

Heureusement, et ceci rassurera les millions de jeunes malagasy épris de nouvelles technologies qui auraient pu s’inquiéter de ce « mauvais canular » véhiculé au nom de l’ARTEC, nous pouvons compter sur la volonté sans faille de Telma qui reste le moteur de développement numérique et digital du pays ».

La Rédaction

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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