Publié dans Economie

Lutte contre le coronavirus - 60 milliards d’ariary de l’Agence française de développement

Publié le jeudi, 06 août 2020

Une deuxième enveloppe reçue. L’Agence française de développement a approuvé le financement additionnel dans le cadre de riposte à la Covid- 19 à hauteur de 60 milliards d’ariary soit 15 millions d’euros. La cérémonie de signature entre l’ambassadeur de France à Madagascar Christophe Bouchard et le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato s’est tenue, hier, à Ambohijatovo. Cette somme s’ajoute au prêt de contingence, dans le cadre de la gestion des risques et des catastrophes de l’ordre de 10 millions d’euros, approuvé au mois de mai dernier. Le Gouvernement a par la suite négocié un financement supplémentaire s’élevant à 15 millions d’euros au mois de juin dernier.

Etant donné le type du prêt, le décaissement est conditionné par la survenance d’une catastrophe naturelle y compris la crise sanitaire. D’après le rapport du ministère de tutelle, cette somme appuiera le budget de l’Etat. « Le prêt de contingence permettra de répondre aux besoins de financement de l’Etat alors que ses recettes diminuent, et de mobiliser des ressources complémentaires pour répondre à la crise sanitaire en particulier pour les programmes de soutien aux populations les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et sanitaires », note le communiqué.

Parallèlement à cela, le Gouvernement s’engage à mettre en œuvre des réformes dans ses politiques publiques impliquant une consolidation du système national de gestion des risques et catastrophes, un renforcement de la capacité financière de l’Etat à intervenir en cas de catastrophe et une intégration de l’adaptation au changement climatique dans la planification territoriale et urbaine. Une subvention de 6 milliards d’ariary sera mise à la disposition du Gouvernement à travers des projets de l’AFD dans la Grande île et de l’océan Indien.

Concernant le premier financement de 10 millions d’euros, 3 millions d’euros sont déjà décaissés suite aux inondations survenues au début de l’année. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) fut le bénéficiaire du fonds. Le solde restant ne serait utilisé qu’après une déclaration de sinistre national à cause des catastrophes naturelles.  

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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