Publié dans Economie

Faux agents en circulation - La JIRAMA appelle à la vigilance de ses abonnés

Publié le jeudi, 06 août 2020

Depuis l’année dernière, la JIRAMA effectue des opérations de ratissage afin d’identifier tout branchement illicite ou toute tentative de vols d’électricité. Aujourd’hui, des personnes de mauvaise intention profitent de ces opérations pour soutirer de l’argent aux clients de la société d’eau et d’électricité. Prétendant être des agents de la JIRAMA, elles font en effet de faux contrôles de compteur. Une fois, le soi-disant contrôle terminé, elles concluent que le compteur ait été fraudé, et qu’il doit être désinstallé pour être analysé auprès d’une agence si le propriétaire ne leur paye pas. « Des individus sont venus chez moi. Ils ont prétendu être des agents de la JIRAMA et ont demandé à voir mon compteur.

Ils l’ont bidouillé quelques minutes. Ensuite, ils ont coupé mon courant en disant que mon branchement n’était pas net. J’étais étonné vu que je payais mes factures honnêtement et dans les temps, donc j’ai demandé des explications sur la situation. Ils m’ont juste dit que si je souhaitais qu’ils me rebranchent, je devrais leur payer 1 600 000 ariary. Dans le cas contraire, ils rapporteraient ces méfaits auprès de leurs supérieurs. Sur le coup, j’étais sous le choc donc je n’ai rien fait. Je les ai laissés repartir », confie une victime des individus. Face à ce genre de manipulation, la JIRAMA appelle alors à la vigilance de ses abonnés. « Tsy kely lalàna ny ratsy ! Nous prions nos clients de toujours rester sur leur garde et de vérifier avant de laisser quelqu’un entrer chez eux. Comme nous l’avons dit nos agents doivent toujours se munir d’un badge indiquant leur fonction et d’un ordre de mission indiquant la raison de leur venue. Tout cela dans l’exécution des opérations de ratissage ou autre. Si des personnes se présentent chez vous sans présenter ces pièces, c’est qu’elles ne sont pas nos agents », déclarent les responsables. 

De plus, avec la situation d’urgence sanitaire et le plan d’urgence social déjà en place, la compagnie a suspendu toute coupure d’eau ou d’électricité à cause des factures impayées. « Aujourd’hui, seuls les vols d’électricité ou d’eau font l’objet de coupures. Dans le cas contraire, nos clients n’ont rien à craindre », rassurent les responsables de la JIRAMA. En cas de personnes douteuses donc, les clients sont priés de contacter le numéro vert de la JIRAMA, le 35 47, ou envoyer un message privé à la page officielle de la compagnie sur Facebook pour avertir les responsables et savoir la véracité de leurs propos et de leurs papiers. En tout cas, la JIRAMA recherche des solutions pour prévenir ce genre de situations et préserver ainsi ses clients.

Rova Randria 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff