Publié dans Economie

 Directeur général des impôts - « MAGRO peut rouvrir si sa situation est régularisée »

Publié le jeudi, 20 août 2020

Quinze jours. C’est la durée de la fermeture temporaire de l’établissement MAGRO Behoririka. L’action de la Direction générale des impôts (DGI) a créé une polémique dans la mesure où l’établissement appartient à l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, chef de l’opposition. Et pourtant, les inspecteurs des impôts ont constaté plusieurs irrégularités notamment « le  défaut d’irrégularités d’existence,  le défaut de disposition d’une carte fiscale et non-respect des obligations fiscales ». Le fisc le poursuit également à cause des arriérés fiscaux impayés à hauteur de 71 milliards d’ariary. « Cette affaire n’a rien à voir avec la politique. Nous appliquons seulement la loi.

Les procédures auraient été les mêmes s’il s’agissait d’une autre entreprise qui a commis les mêmes infractions. L’ancien chef d’Etat connait la loi y afférente. En plus, il s’agit d’une fermeture temporaire et non définitive. MAGRO peut rouvrir si sa situation est régularisée auprès du fisc. D’ailleurs, le chef d’entreprise dispose de quinze jours pour le faire. Si tous les dossiers sont complets, la société reprend ses activités quinze jours après ce délai selon la loi en vigueur » explique Germain, directeur général des impôts.

De leur côté, la société « triple A » a avancé des preuves concernant leur régularité fiscale par un récépissé accusant la réception de la déclaration fiscale pour l’exercice comptable 2017, 2018 et 2019. Toutefois, il est mentionné sur le papier que « le présent accusé atteste le dépôt de la déclaration mais ne vaut pas  un récépissé de paiement ». En plus, l’affaire de l’établissement MAGRO n’a rien à voir avec la société AAA. « Le siège social de la société AAA se trouve à Manjakaray. Cette entreprise n’a jamais déclaré son appartenance avec l’établissement MAGRO. Leur relation se limite seulement à un contrat de location. MAGRO reste fictif aux yeux du fisc puisque son responsable n’a jamais déclaré son existence. L’impôt payé par la société AAA n’est pas celui de MAGRO », poursuit le DG.

La Rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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