Publié dans Economie

Changement climatique - Renforcement des données météorologiques à chaque Région

Publié le lundi, 24 août 2020

Le changement climatique impacte l’agriculture à Madagascar. Les agriculteurs s’y adaptent comme ils le peuvent. Toutefois, cette situation se répercute sur leur récolte. « Les saisons ne sont plus comme avant. Le repiquage du riz sec ou " vary vaky ambiaty " commence vers le mois de décembre. Mais le problème réside plutôt dans les pluies et les températures. Parfois, les pluies sont abondantes, tardives et parfois inexistantes. Notre rendement diminue ainsi en ce sens », témoigne un agriculteur.

Vu le contexte de l’environnement actuel avec la déforestation, ce type de problème s’étend dans le reste de l’île. Etant donné que 80 % de la population malagasy travaillent dans le secteur agricole, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie multiplie ainsi l’installation des stations d’observation agro-météorologiques automatiques à Analamanga. De nouveaux matériels ont été déployés à Ankazobe et Anjozorobe le mois dernier. « Ces installations automatiques utilisent les nouvelles technologies d’observation et de transmission des données. Elles vont améliorer notablement le réseau d’observation météorologique de Madagascar par la fourniture des données climatiques et hydrologiques dans des zones non couvertes par le réseau existant depuis. Ces données vont permettre aux services régionaux de la météorologie de produire des services de proximité entre autres les calendriers culturaux locaux », explique Nirivololona Raholijao, directeur général de la météorologie.

Il faut noter que cette action entre dans le cadre du Projet d’amélioration des capacités d’adaptation et de résilience des communautés rurales (PACARC) face au changement climatique. Ledit projet étant appuyé par le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il faut savoir que la connaissance des données météorologiques permet à la population d’une Région de prévenir les aléas climatiques. Ces habitants seront ainsi capables d’adapter leur mode de vie mais surtout leur culture à partir de ces informations. Les activités continuent à travers la mise en place de deux nouvelles stations à Toliara II et Amboasary Sud.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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