Vu le contexte de l’environnement actuel avec la déforestation, ce type de problème s’étend dans le reste de l’île. Etant donné que 80 % de la population malagasy travaillent dans le secteur agricole, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie multiplie ainsi l’installation des stations d’observation agro-météorologiques automatiques à Analamanga. De nouveaux matériels ont été déployés à Ankazobe et Anjozorobe le mois dernier. « Ces installations automatiques utilisent les nouvelles technologies d’observation et de transmission des données. Elles vont améliorer notablement le réseau d’observation météorologique de Madagascar par la fourniture des données climatiques et hydrologiques dans des zones non couvertes par le réseau existant depuis. Ces données vont permettre aux services régionaux de la météorologie de produire des services de proximité entre autres les calendriers culturaux locaux », explique Nirivololona Raholijao, directeur général de la météorologie.
Il faut noter que cette action entre dans le cadre du Projet d’amélioration des capacités d’adaptation et de résilience des communautés rurales (PACARC) face au changement climatique. Ledit projet étant appuyé par le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il faut savoir que la connaissance des données météorologiques permet à la population d’une Région de prévenir les aléas climatiques. Ces habitants seront ainsi capables d’adapter leur mode de vie mais surtout leur culture à partir de ces informations. Les activités continuent à travers la mise en place de deux nouvelles stations à Toliara II et Amboasary Sud.
Recueillis par Solange Heriniaina