Publié dans Economie

Protocole sanitaire - Ravinala Airports prêt pour toute éventuelle ouverture des frontières

Publié le jeudi, 27 août 2020

L’ouverture des frontières aériennes est plus que nécessaire pour la reprise de l’économie du pays. Toutefois, jusque-là, cette question n’est pas encore à l’ordre du jour. Seuls les vols à destination de Nosy-Be pourront reprendre à partir du mois d’octobre prochain. L’autorisation a notamment été accordée lors du Conseil des ministres du 21 août dernier. De ce fait, toutes les parties prenantes s’activent aujourd’hui pour préparer cette reprise des vols internationaux à destination de Nosy-Be. “Pour l’aéroport de Nosy-Be, nous devons encore revoir quelques détails concernant le protocole sanitaire, suivant notamment les recommandations de l’Aviation civile de Madagascar mais également de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Dès aujourd’hui, nous allons procéder à la mise en application de ces recommandations pour préserver au maximum tous les voyageurs. Dans tous les cas, nous serons prêts dans les temps” a soutenu Patrick Collard, directeur général de Ravinala Airports, la concession gérant les aéroports de Nosy-Be mais également d’Antananarivo. Contrairement à Nosy-Be, les infrastructures adaptées à la situation sont déjà prêtes à l’emploi. “Nous avons fait, bien avant la propagation de pandémie dans le pays, l’acquisition de caméras thermiques, permettant la mesure des températures. De plus, des gels désinfectants ont été placés sur tout le circuit de débarquement mais aussi d’embarquement. Tout le protocole sanitaire nécessaire est en place. Nous serons alors prêts pour toute éventuelle ouverture des frontières aériennes et reprise des vols commerciaux”, défend le responsable.

Tout comme les aéroports du monde entier, l’aéroport international d’Antananarivo rencontre des difficultés. Depuis le début de la crise sanitaire en effet, tous les vols ont été suspendus depuis plus de cinq mois. En tout cas, pour sa part, Ravinala Airports continue de nouer des relations avec les différentes compagnies étrangères, surtout en Afrique, et les gestionnaires des aéroports pour les attirer à desservir à Madagascar. “Nous attendons de fixer une date pour les prochaines discussions avec nos futurs partenaires”, rajoute le DG de Ravinala Airports.
Cependant, le concessionnaire continue ses actions sociales pour apporter sa contribution dans la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus dans la Grande île. Hier, il a ainsi remis de matériels médicaux au ministère de la Santé publique, soit 38 concentrateurs d’oxygène et neuf respirateurs ainsi que leurs consommables, d’une valeur de 80 904 euros. L’hôpital de Nosy-Be recevra une bonne partie de cette donation, dans un esprit de renforcement de leurs capacités en prévoyance de la réouverture des vols internationaux.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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