Publié dans Economie

Fonds monétaire international - Révision du taux de croissance économique à -3,2 % pour Madagascar

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

Récession. Telle est la prévision de la croissance économique de Madagascar comme il a déjà été annoncé dans le rapport du Fonds monétaire international (FMI) en juin dernier. Cette institution de Bretton Woods a mis à jour ses données et a annoncé, hier, lors d’une conférence de presse virtuelle les perspectives économiques et régionales de l’Afrique subsaharienne. Même si le Gouvernement malagasy a déjà prévu un taux croissance positive de 0,8 % cette année dans la loi de Finances rectificative (LFR) 2020, cet indicateur est révisé à -3,2 % selon le FMI.

En 2021, la reprise sera modeste et la croissance s’établira à 3,2 %. Selon Abebe Aemro Selassie, directeur du département africain du FMI, « l’Afrique ne retrouvera pas les niveaux de production avant la crise que vers 2023. L’année prochaine, on constatera encore une chute de 4 % du niveau de vie de la population ». Effectivement, le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a déjà annoncé qu’il faudra au moins trois années pour la Grande Ile à se rétablir du choc de la crise. Le pays ne retrouvera la croissance économique de 5,5 % initialement prévue cette année qu’en 2022.

Réformes

Vu cette conjoncture économique, les décideurs politiques ont des choix difficiles à faire à l’avenir, surtout pour répondre aux besoins de base de la population. Le directeur du département africain du FMI a ainsi mis l’accent sur la nécessité de mise en place d’une réforme de l’administration publique et l’incitation aux investissements privés. « Le dynamisme du peuple africain restera intact et devra permettre la reprise et le développement à long terme. Le chemin de la reprise nécessite des réformes. On peut citer comme exemples la mobilisation des ressources intérieures, la numérisation. Les pays doivent également améliorer la gouvernance, favoriser davantage la transparence et de meilleures conditions pour les investissements privés. Cependant, rien de tout cela ne serait facile mais la plupart des pays africains veulent s’y attaquer », rapporte Abebe Aemro Selassie.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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