Publié dans Economie

Usines de transformation du bois - Les stocks légaux désormais récupérables

Publié le lundi, 02 novembre 2020

6 000 m3 de bois ordinaires répartis dans onze Régions du pays. Suite aux plaintes faites par les entreprises travaillant dans la transformation du bois, le ministère de l’Environnement et de Développement durable a tenu parole. La demande des opérateurs sur la récupération des stocks de bois légaux a en effet obtenu l’aval du Conseil du Gouvernement. Ces stocks sont notamment les produits restés au niveau des dépôts disposant d’autorisations d’avant le 29 janvier dernier.

« Nous allons procéder à la sortie des stocks par Région pour un meilleur contrôle des ressources, mais surtout pour éviter les approvisionnement illégaux. De plus, nous ne pouvons pas limiter les exploitations trop longtemps de peur de soutenir le développement de l’illégalité », explique Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, hier à Ambatobe, lors d’un point de presse sur le sujet.

Outre la récupération des stocks légaux, les entreprises pourront également reprendre les exportations. « Mais cela concerne uniquement les bois ordinaires transformés », notifie la ministre. En effet, la suspension de l’exploitation des bois précieux initiée par les deux notes restrictives datant du mois de janvier 2019 est toujours à l’ordre du jour. La levée des restrictions concernera ainsi les bois ordinaires, mais d’autres solutions sont en cours de recherche pour mettre en place une exploitation durable des ressources forestières.

Toutefois, jusque-là, d’après les informations communiquées par le ministère, la délivrance de nouveaux permis d’exploitation ou de nouvelles coupes reste encore suspendue, et ce même à l’intérieur des lots d’exploitation. « Cependant, concernant les permis de coupe et les autorisations sur les terrains privés, la délivrance des titres de prélèvement, d’autorisation de transport, de commercialisation et d’exportation devra respecter les réglementations en vigueur », précise la note. En tout cas, les opérateurs pourront souffler avec ces nouvelles mesures, sachant qu’un mois auparavant près de 10 000 emplois directs et indirects de la filière de transformation de bois ont été menacés. La levée des restrictions sur l’exportation des bois transformés favorisera la reprise des activités industrielles. Il ne faut pas oublier que 30 à 40 % de leur production sont exportés.    

Rova Randria

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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