Publié dans Economie

Impôts - Facilitation des procédures d’enregistrement au fisc

Publié le jeudi, 05 novembre 2020


Lutte contre l’incivisme fiscal. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) à travers la Direction générale des impôts (DGI) a lancé officiellement, hier, l’initiative « Anjara Hetrako ». La cérémonie s’est tenue au centre fiscal Ambohidratrimo. Dans le cadre de cette campagne de formalisation, le fisc adopte un service de proximité. Une unité fiscale mobile interviendra dans plusieurs Communes de la Région Analamanga et sensibilise les citoyens à honorer leur devoir fiscal. Afin d’inciter les opérateurs, toutes les procédures administratives sont allégées pendant les deux mois de campagne. « L’enregistrement ne prendra qu’une dizaine de minutes. Nous avons adopté une régularisation spontanée des micro-entreprises. Les contribuables apportent seulement un certificat de résidence et une carte d’identité nationale. Aucune amende ni pénalité ne frappera les nouveaux inscrits. Pour lutter contre la corruption, le paiement du minimum de perception exigé s’effectuera par les comptes mobiles. Dans le cas où la personne ne possède pas encore de carte SIM, nous lui en offrons une. Un récépissé et une carte fiscale à jour seront délivrés sur place » explique Germain, directeur général des impôts. Selon le Code général des impôts (CGI), ce montant minimum s’élève à 16 000 ariary sauf pour les épiceries.
Pour le cas de la Commune d’Ambohidratrimo, 70% des opérateurs travaillent dans l’informel alors que la majorité d’entre eux tirent leur revenu des petites activités génératrices de revenus telles que la coiffure et les épiceries. Selon le DG des impôts, cette situation est fréquent presque dans toutes les Régions de Madagascar.
Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato, quant à lui, a souligné l’importance des recettes fiscales dans le redressement de l’économie. Le Gouvernement ambitionne de faire rentrer 4 166 milliards d’ariary selon la loi de Finances initiale (LFI) 2021. « Nous allons faire tout le nécessaire pour atteindre cet objectif. Cette somme permet de soutenir les projets de développement », insiste-t-il.
Outre le lancement de « Anjara Hetrako », la DGI ambitionne de moderniser ses infrastructures pour améliorer les services offerts aux usagers. Cet événement fut également l’occasion d’inaugurer le nouveau front office du centre fiscal Ambohidratrimo.
Solange Heriniaina



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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