Publié dans Economie

Pollution des océans - Les masques comme nouveau fléau

Publié le dimanche, 08 novembre 2020

Madagascar n’est pas épargné. Avec la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, l’utilisation des masques et des gants à usage unique s’est particulièrement intensifiée. Sauf que ces produits menacent aujourd’hui nos océans. « Avec la pandémie de coronavirus, au niveau mondial, environ 75 % des masques utilisés ainsi que d'autres déchets liés à la pandémie se retrouvent dans les décharges ou flottent dans les mers », rapporte le ministère de l’Environnement et du Développement durable sur sa page Facebook.

De plus, faits de plastique, ces produits prendront plus de 400 ans à se dégrader, ce qui pourrait nuire considérablement à la population marine. Après les déchets en plastique et les produits pétroliers, les masques sont désormais devenus la nouvelle menace qui pèse sur les océans. Aussi, le secteur de l’environnement ne sera pas le seul concerné et l’économie bleue sera considérablement touchée. Alors qu’à Madagascar, la survie de près d’un million de personnes dépend de ce secteur. 

Gestion des déchets 

Face à cette situation, il est important pour tous, et pas seulement pour les autorités locales, de prendre des initiatives pour une meilleure gestion de ces déchets. « L’utilisation des masques lavables et réutilisables constitue une alternative plus respectueuse de l’environnement, mais toujours dans la préservation de notre état de santé », soutiennent les responsables au niveau du ministère. Outre cela, chaque citoyen doit également veiller à ne pas jeter leurs masques réutilisables ou non n’importe où, au risque de contaminer nos concitoyens et de polluer davantage notre environnement. Dans ce sens, chacun devra veiller à détruire ou incinérer ces déchets afin de lutter contre d’éventuels risques de propagation de maladies. Une organisation de collecte des masques usagés pourrait également être créée pour permettre un meilleur traitement de ces déchets. Des solutions doivent être multipliées pour préserver l’environnement et la santé de tous. 

Rova Randria 

Fil infos

  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
  • Actu-brèves
  • Délestages - La JIRAMA torpille les promesses du Président

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

A bout portant

AutoDiff