Publié dans Economie

Campagne de formalisation fiscale - Extension du projet dans cinq autres centres fiscaux à Analamanga

Publié le lundi, 16 novembre 2020

La campagne de formalisation de la situation fiscale « Anjara hetrako », un projet initié par la Direction générale des impôts (DGI), étend ses zones d’intervention pour ses deux mois de campagne. Si les activités étaient initialement prévues dans huit centres fiscaux, à savoir les six Arrondissements de la Capitale ainsi qu’à Ivato et Ambohidratrimo, d’autres sites figurent désormais dans la liste. La DGI interviendra également à Alasora, Ambohimangakely, Andoharanofotsy, Itaosy et Sabotsy-Namehana.

Selon les informations reçues, la durée de la campagne restera quatre jours dans chaque localité. En parallèle, des activités se tiendront demain à Imerimandroso, jeudi prochain à Namontana et le lendemain au Palais des Sports, Mahamasina.

Ce projet a été officiellement lancé il y a une semaine à Ambohidratrimo, la première semaine s’étant avérée concluante. L’administration fiscale a formalisé près de 200 opérateurs économiques dans cette Commune. Pour le District d’Ivato, les agents ont accueilli près de 1 000 visiteurs durant la journée de vendredi dernier. « La population d’Ivato sont majoritairement des commerçants œuvrant dans l’informel. Je trouve que la facilitation des procédures encourage les opérateurs à se déclarer auprès du fisc. Ces derniers ne doivent se munir que d’un certificat de résidence et de leur carte d’identité nationale. Aucune amende ni pénalité ne frappe les nouveaux inscrits. En plus, la carte fiscale est délivrée sur place », rapporte Oely Hanitra Randrianatoavina, chef du centre fiscal à Ivato.

Georges, un commerçant a, pour sa part, affirmé que c’est la méconnaissance des procédures qui l’a contraint à ne pas se déclarer durant huit ans d’activité. « J’ignorais les papiers à fournir. En plus, je crains l’idée de me rendre auprès des bureaux administratifs. Je profite de ces stands pour demander plus d’informations et de formaliser mon épicerie », témoigne-t-il.

A noter que dans le cadre de la relance économique, le Gouvernement ambitionne de faire rentrer dans sa caisse 4 166 milliards d’ariary pour l’année prochaine, soit le double de la recette fiscale de cette année.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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