Publié dans Economie

BNI Madagascar - Herintsalama Rajaonarivelo succède à Henri Rabarijohn

Publié le vendredi, 11 décembre 2020


Les actionnaires de la BNI Madagascar ont annoncé cette semaine la nomination de son nouveau président du Conseil d’administration. Herintsalama Rajaonarivelo vient de remplacer Henri Rabarijohn, qui a été nommé gouverneur de la Banque centrale de Madagascar. Ce nouveau PCA n’est plus à présenter dans le milieu des affaires, plus particulièrement dans le domaine des PME (Petites et moyennes entreprises). En effet, ce dernier a endossé plusieurs casquettes au sein du secteur privé comme celle de président de l’« International Trade Board of Madagascar » (ITBM), mais aussi de président-fondateur du « Fikambanan’ny orinasa malagasy » (FOM) et de président d’honneur du Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA). Et actuellement, il est le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo.
Les activités de conseils et d’études qu’il a effectuées durant sa carrière démontrent sa grande expérience, notamment dans le domaine du commerce international, des traités internationaux, des programmes de développement du secteur privé et du tissu des PME - plus précisément dans les secteurs de l’artisanat et de l’agriculture. Tout cela lui a permis de développer de bonnes relations avec les PTF (Partenaires techniques et financiers) comme la Banque mondiale.
D’autre part, il est actuellement membre du Conseil d’administration de la Société d’oxygène et d’acétylène de Madagascar (SOAM) et ancien membre du Conseil d’administration de Galana Raffinerie, ancien président du Conseil d’orientation du Fonds d’entretien routier (FER), la Distribution énergétique et les Travaux publics. Tout cela représente des secteurs essentiels pour l’économie qui ne lui sont pas étrangers. Et la liste est encore longue.
Toutes ces expériences sont donc des attributs qui permettront à la première banque malagasy, BNI Madagascar, d’avancer mieux pour atteindre ses objectifs.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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