Publié dans Economie

Entrepreneuriat - Un système d’accréditation proposé aux incubateurs

Publié le mercredi, 16 décembre 2020

Incuboost. C’est l’intitulé du projet d’appui à l’entrepreneuriat à Madagascar, mis en œuvre par la délégation de l’Union européenne à Madagascar. Le financement à hauteur de 5 millions d’euros a été signé il y a une semaine entre les deux parties et ledit projet sera mis en œuvre sur une durée de quatre ans. Le budget est destiné principalement aux incubateurs d’entreprise, aux Chambres consulaires, aux centres de formation et à l’ensemble des acteurs qui proposent des services d’accompagnement aux jeunes qui souhaitent créer leur propre entreprise, ainsi qu’aux chefs d’entreprise qui souhaitent développer leur activité.

« Incuboost fait partie d’une initiative régionale financée par l’Union européenne et incluant d’autres incubateurs basés en Angola, en Ethiopie et en Somalie. Les incubateurs sélectionnés pourront bénéficier d’un système d’accréditation et de certification permettant de mesurer et valoriser leur savoir-faire et la qualité des services d’accompagnement qu’ils proposent », note le communiqué, publié hier.  Le démarrage du projet est prévu au premier semestre de l’année prochaine.

Force est de constater que l’offre de services de promotion et d’appui à l’entreprenariat se densifie depuis plusieurs mois à Madagascar et nombreuses sont les structures, notamment autour d’Antananarivo, qui proposent leur soutien aux entrepreneurs qui souhaitent créer ou accélérer le développement de leur entreprise. Ce soutien concerne les incubateurs, accélérateurs et centres de formation pour les entrepreneurs. Dans cet écosystème, des niveaux très différents d’accompagnement des entreprises coexistent aujourd’hui, sans qu’aucun mécanisme de reconnaissance ou de valorisation de la qualité des services rendus ne soit appliqué pour faciliter l’orientation des entrepreneurs vers les différents services dont ils ont besoin.

Les objectifs consistent donc à renforcer les capacités des structures de l’écosystème d’incubation, améliorer la qualité de l’offre globale des services d’appui aux entreprises, étendre cette offre dans les autres Régions, au-delà d’Antananarivo, faciliter l’accès aux financements pour les entreprises bénéficiant de l’appui de l’écosystème d’incubation et intégrer Madagascar dans un réseau régional d’appui aux entreprises.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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