Publié dans Economie

Fonction publique - Les employés de courte durée devenus cotisants à la Caisse de retraite

Publié le lundi, 21 décembre 2020


Un grand changement. Le Conseil du Gouvernement a accordé l’affiliation des employés de courte durée (ECD) à la Caisse de retraite des agents de l’Etat. Une décision prise, samedi dernier, à la salle de réunion de l’Académie militaire d’Antsirabe. En effet, ces fonctionnaires contractuels n’ont jamais été intégrés dans ce système.
D’une part, cette nouvelle disposition réjouit les ECD car elle sous-entend une stabilité de leur emploi. Mais d’autre part, l’inquiétude règne par rapport à leur statut. « Il faut noter qu’on renouvelle notre contrat chaque année. Que devient notre cotisation à la Caisse de retraite si par malheur notre contrat ne sera pas renouvelé ? On espère que le Gouvernement prévoit une embauche des ECD à travers cette décision », se demande un ECD voulant garder l’anonymat.
Par ailleurs, la décision prise en Conseil des ministres le 17 avril 2019, portant sur la suspension des recrutements des ECD, demeure en vigueur. « Cette mesure n’a pas encore été levée. Nous améliorons la situation des ECD actuels. Le basculement de leur statut en employés de longue durée (ELD) appartient au directeur des Ressources humaines auprès de chaque ministère. Et ce, en fonction des postes budgétaires car leur solde sera payé grâce au budget de fonctionnement de l’établissement concerné », déclare Mahadigny Gérard Bernardin, directeur de la Fonction publique, en marge du lancement officiel du logiciel AUGURE ou Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. Par ailleurs, les mesures d’assainissement et de redéploiement du personnel de l’Etat se poursuivront afin de répondre aux impératifs liés à la mission gouvernementale.

Les dépenses en matière de personnels représentent 31 % du budget général de l’Etat. Dans la loi de Finances initiale 2021, le montant est établi à 3 182 milliards d’ariary, soit un accroissement de 8,8 % par rapport à la loi de Finances rectificative (LFR) 2020. Cette variation résulte principalement des recrutements prévus dans le secteur de l’éducation nationale et celui de la sécurité publique. Ces dépenses sont composées, d’une part, de celles liées au solde à hauteur de 2 958,4 milliards d’ariary, contre 2 698,5 milliards d’ariary dans la LFR 2020, et d’autre part, des indemnités estimées à 223,6 milliards d’ariary, contre 224,9 milliards d’ariary dans la LFR 2020. Suivant les instructions émises en Conseil du Gouvernement, aucune rémunération salariale ne sera plus supportée au niveau des Programmes d’investissements publics (PIP).

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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