Publié dans Economie

Relance économique - Du tourisme pendant 365 jours sur 365

Publié le mardi, 22 décembre 2020

Une destination accessible à tout moment. Tel est l’esprit de la dessaisonalisation que la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) met actuellement en œuvre. Cette initiative entre dans le cadre du Programme d'appui à l'emploi et à l'intégration régionale (PROCOM) de l’Union européenne et le projet Pôles intégrés de croissance et corridors (PIC 2) de la Banque mondiale. Des ateliers de formation se sont déroulés tout au long de l’année dans les Régions pilotes à savoir Nosy Be, Antsiranana, Sainte Marie, Toliara et Taolagnaro.

La boucle s’est achevée la semaine dernière dans la Région d’Anôsy. L’objectif consiste à proposer aux marchés émetteurs des offres exploitables et vendables toute l'année pour que Madagascar n'ait plus de baisse ni haute saison. « On élabore de nouvelles offres touristiques afin de relancer le secteur. La formation permet aux opérateurs de connaître des produits qui ne sont pas bien exploités et des produits de tourisme de séjour. Un consultant les accompagne pendant l’atelier. A Antsiranana, par exemple, nous avons identifié l’existence d’un baobab que l’on n’a jamais mis en valeur. On peut l’intégrer comme nouvelle destination de la Région, ce qui signifie que les voyageurs ne sont pas toujours obligés d’aller à Morondava.  A Sainte Marie, on doit impérativement passer une communication positive et parler de "saison des fleurs", "saison verte" ou "saison des fruits" » explique Lauriane Ranaivo, responsable en communication de la confédération du tourisme à Madagascar. La vente de ces nouveaux produits et offres est programmé pour le mois prochain à Antananarivo.

En parallèle, les opérateurs mettent en place des excursions associées au « tourisme de séjour » pour sécuriser les touristes durant leur voyage. « Nous espérons que le résultat de ce projet soit effectif et exploitable par les opérateurs afin de contribuer au développement du secteur tourisme. Nous procédons à la consolidation l’année prochaine. Les offices nationaux et régionaux participent activement dans la promotion des nouvelles destinations », poursuit Lauriane.

Il faut savoir que le programme PROCOM à hauteur de 8 millions d’euros entre en phase de clôture administrative vers février 2021. Par ailleurs, la Banque mondiale a récemment signé le financement additionnel à hauteur de 33 millions de dollars du projet PIC 2.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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