Publié dans Economie

Factures JIRAMA Mars-Août - Les échéances « modifiables » en agence

Publié le lundi, 11 janvier 2021


« Suite aux annonces faites depuis le mois de novembre 2020, le paiement des factures impayées durant le confinement se fera à partir de ce mois de janvier ». Telle est l’annonce faite par la compagnie Jiro sy Rano Malagasy auprès des différentes stations audiovisuelles de la Capitale. Effectivement, au mois de novembre dernier, les responsables au niveau de la compagnie ont déjà envoyé un courrier aux 150 000 abonnés pour leur faire part du montant total de leurs arriérés auprès de la JIRAMA, ainsi que des échéances et des mensualités à payer. Toutefois, ces échéances ne sont pas fixes. « Nous sommes aujourd’hui ouvertes à toute discussion avec nos clients. Nous comprenons tout à fait que ces derniers rencontrent actuellement des difficultés dans le paiement de leurs factures. Les raisons sont connues de tous. De plus, ils doivent encore payer les factures mensuelles. Si les clients arrivent à payer les échéances à temps, tant mieux. Dans le cas contraire, ils peuvent très bien passer en agence pour voir les modalités de paiement adaptés à leurs sources de revenus ou autres », explique Thierry Ramangasoavina, directeur commercial au sein de la Société d’eau et d’électricité, joint au téléphone. Toutefois, ce report de paiement n’implique aucun frais supplémentaire. « Nous ne faisons aucune majoration sur les reports de paiement, contrairement aux rumeurs qui circulent. Seuls les montants affichés dans les factures sont pris en compte », clarifie ce responsable.
Sanctions
En tout, les factures impayées s’étalant du mois de mars au mois d’août 2020 ont atteint la somme de 75 milliards d’ariary, mais les 5 milliards d’ariary sont presque déjà payés. Pour rappel, ce report du paiement des factures fait suite aux directives du Président de la République consistant à alléger les charges des ménages, durant le confinement. Cependant, les responsables au sein de la JIRAMA devront prendre des mesures pour les personnes qui refusent de payer leurs factures. « Si des abonnés ne paient pas leurs factures et ne viennent pas en agence pour s’expliquer et négocier avec nous, nous serons dans l’obligation de leur couper l’eau et l’électricité », soutient Thierry Ramangasoavina. Toutefois, la JIRAMA espère ne pas en arriver là.
Jusque-là, la compagnie n’a pas encore de chiffres prévisionnels concernant les mensualités de ce mois de janvier. Un bilan sera réalisé à la fin du mois pour voir exactement le déroulement du paiement de ces arriérés.      
Rova Randria

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff