Publié dans Economie

Banque européenne d’investissement - Un financement axé sur la reconstruction des infrastructures routières à Madagascar

Publié le mercredi, 13 janvier 2021


Des actions en vue de la reconstruction des liaisons ferroviaires et des infrastructures routières dans la Grande île. Le Banque européenne d’investissement (BEI), à travers la délégation de l’Union européenne à Madagascar, a dressé un bilan de ses activités, hier. L’institution financière débloqué 386,5 millions d’euros de prêt pour soutenir les infrastructures à Madagascar, principalement dans le secteur des transports. Cette somme a surtout permis la réhabilitation des routes suite aux aléas climatiques subis par le pays au cours de l’année dernière. On peut citer entre autres la remise en état des liaisons de transport à Antananarivo, la modernisation des routes nationales comme la RN 6 et la RN 13, l’accès à deux ports majeurs sur le plan économique et celui industriel, respectivement au nord et au sud de Madagascar, ainsi que le projet Rocade. Les travaux de réparation visent à mieux protéger les infrastructures stratégiques contre de futures inondations et à favoriser l’adaptation à l’évolution du climat. « Ces nouveaux investissements, issus d’un partenariat solide entre Madagascar et l’Union européenne, renforceront la capacité du pays à lutter contre les aléas et le changement climatiques grâce à des infrastructures plus résistantes et une hausse de production d’énergies renouvelables. Le soutien de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population malgache par une reprise économique plus rapide après les récentes catastrophes climatiques », a déclaré Giovanni Di Girolamo, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Madagascar.
Il faut savoir que les travaux de reconstruction sont assurés par l’Agence routière (AR), pour le compte du ministère des Travaux publics. Des tronçons routiers ont été remis en état et réparés afin de raccourcir la durée des trajets et d’assurer la durabilité des infrastructures. Ces travaux ont commencé à la fin de l’année 2018 et seront achevés ce mois-ci. Outre la réfection des routes, la rénovation des digues de protection contre les inondations est également en bonne voie.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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