Publié dans Economie

Régulation des marchés - Mise en place d’une Commission en charge de la stabilité des prix

Publié le vendredi, 15 janvier 2021


Le prix des produits de première nécessité (PPN) n’a cessé de monter en flèche depuis les fêtes de fin d’année. La ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala a donc fait le point hier sur la campagne « Hetsika vidin’entana ». Les responsables des marchés et les associations de protection des droits des consommateurs ont assisté à la réunion qui s’est déroulée au CENAM 67ha. Depuis le lancement de ladite campagne au début du mois de décembre dernier, les participants n’ont constaté qu’une petite diminution de prix des produits sur le marché, sauf pour le riz à 25% de brisures. Ce dernier est proposé à 550 ariary le gobelet, comme l’a fixé le Gouvernement. Face à la hausse de prix du riz local, entres autres le « Makalioka », la ministre a déclaré que les consommateurs ont le droit de choisir les produits qui leur conviennent. Cela leur donne ainsi accès à une variété de biens, produits et services qui correspondent à leurs besoins et à des prix compétitifs.
Afin de pérenniser l’action déjà menée, le « Hetsika vidin’entana » se poursuivra tout au long de l’année. Une Commission tripartite sera mise en place la semaine prochaine. Elle se chargera de la régulation du marché, notamment la stabilité des prix. « Le chantier qui attend cette Commission sera énorme. Il faut éduquer autant les commerçants que les consommateurs. Nous allons nous attaquer au changement de mentalité et de comportement. Certains se chargent de la communication, d’autres de la descente sur terrain, et certains vérifient les prix. L’objectif consiste à assurer une présence permanente sur le marché pour qu’il n’y ait plus de spéculation en période de soudure ou en période de fête », explique Lantosoa Rakotomalala. A noter que chaque partie aura cinq représentants. Il est également prévu de mandater les chefs de marché pour qu’ils aient une marge de manœuvre dans le contrôle des prix.
En outre, la ministre a présenté ses perspectives pour cette année. Elle ambitionne de régulariser tous les instruments de mesure sur le marché. Un projet de loi y afférent est déjà en cours de préparation.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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