Publié dans Economie

Tourisme international - Une relance possible en septembre 2021

Publié le vendredi, 15 janvier 2021


Les opérateurs touristiques malagasy doivent encore garder leur mal en patience. Au vu de l’évolution de la pandémie dans les quatre coins du globe, particulièrement en Europe, le principal marché du tourisme malagasy, la relance du secteur touristique dans la Grande île ne sera pas pour tout de suite. « Les pays en Europe viennent tout juste de débuter leur campagne de vaccination. En se basant sur les statistiques, cette campagne pourrait s’étendre jusqu’au mois de juin prochain. C’est pourquoi les experts internationaux ne prévoient la reprise du tourisme au niveau mondial qu’à partir du mois de juillet, au plus tôt. La relance ne sera donc possible qu’à partir du mois de septembre », explique Vola Raveloson, directeur exécutif de l’Office national du Tourisme (ONTM) à Madagascar. L’éventualité d’une réouverture des frontières en ce moment pourrait donc s’avérer inopportune, d’un côté pour les opérateurs touristiques, étant donné que les envies de voyage des touristes sont particulièrement réduites actuellement, de peur d’être contaminés par le coronavirus. Et d’un autre côté, sur le plan sanitaire, l’économie du pays n’est pas apte à supporter une nouvelle vague de contamination. « Toutefois, cette situation n’est pas permanente. Nous devons nous préparer à toute éventualité. Tout peut basculer du jour au lendemain », rajoute cette responsable.
Nouveaux « produits de séjour »
Dans cet esprit de préparation donc, les opérateurs ainsi que les autorités publiques misent sur la désaisonnalisation du tourisme dans la Grande île. La promotion du tourisme à Madagascar ne se fera plus d’avril en décembre mais s’étendra sur toute l’année. « Pourquoi les îles voisines sont-elles capables de proposer des produits touristiques toute l’année, contrairement à nous ? Pourtant, nous avons tout le potentiel nécessaire pour ce faire. A cet effet, nous nous activons pour pouvoir proposer de nouveaux produits de séjour à nos clients et futurs clients dès la reprise des activités touristiques », soutient Sandra Afick, directeur exécutif de la Confédération du tourisme Madagascar (CTM). Avec l’appui du programme PROCOM de l’Union européenne et de l’ONTM, ces nouveaux produits ont pu être identifiés dans cinq villes pilotes, à savoir Nosy-Be, Toliara, Antsiranana, Sainte-Marie et Taolagnaro pour être ensuite présentés aux tours opérateurs et aux agences de voyages lors d’un atelier qui s’est déroulé à l’hôtel Ibis, Ankorondrano. Ces derniers en feront ensuite la promotion auprès des principaux intéressés.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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