Publié dans Economie

Passagers interdits d’entrée à Madagascar - 
44 pays dans la liste noire

Publié le dimanche, 17 janvier 2021



L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a mis à jour la liste des pays dont les passagers sont interdits d’entrée à Madagascar. Effectivement, le ciel de Nosy Be reste encore ouvert aux vols touristiques internationaux. C’est pourquoi il est important de prendre des précautions, plus particulièrement avec la propagation de la nouvelle souche de Covid-19. Avec cette révision, la liste est alors passée de 22 à 44 pays, soit le double. Ces pays sont majoritairement issus de l’Europe mais aussi de l’Amérique latine et de l’Asie. « Cette liste a donc été revue au risque de l’importation du virus de Covid-19 et de ses variants. Tout passager en provenance de ces pays s’expose alors à un refoulement immédiat à la charge de la compagnie aérienne », rajoute l’ACM.
 
Désormais, les passagers en provenance d’Afrique du Sud, de Botswana, de Kenya, de Maroc, de Namibie, de Tunisie, du Canada, des Etats-Unis, d’Argentine, de Brésil, de Chili, de Colombie, du Mexique, du Panama, du Pérou, d’Uruguay, de Bangladesh, de Chine, de Corée du Sud, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, du Japon, de Malaisie, des Philippines, d’Allemagne, d’Andorre, de Belgique, de Danemark, de France, de Finlande, de Hongrie, d’Irlande, d’Italie, de Norvège, de Luxembourg, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Russie, de Suisse, de la Suède mais aussi de l’Ukraine et de l’Australie, ne pourront pas débarquer à Nosy Be.

Cependant, cette fermeture de nos frontières aériennes envers les pays à risques devrait s’étendre vers d’autres pays, sachant que le premier variant sud-africain a déjà été détecté à Mayotte, vendredi dernier. Selon la presse de la Région, il s’agit d’une personne revenue des Comores après y avoir passé des vacances. Ces deux îles représentent donc aujourd’hui des risques pour Madagascar. La suspension ne devrait alors pas se limiter aux vols mais également s’étendre aux liaisons maritimes, sachant que des passagers en provenance de ces îles voyagent souvent à destination de la Grande île.

Face à la situation sanitaire mondiale actuelle, les mesures pourraient donc changer du jour au lendemain.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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