Publié dans Economie

Impôt sur les revenus salariaux et assimilés - Un nouveau barème effectif

Publié le dimanche, 24 janvier 2021

 

Changement. Le Gouvernement a modifié la modalité de calcul de l’Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA). Une décision prise lors de l’élaboration de la loi de Finances initiale (LFI) 2021.

Etant donné que ce document retraçant le budget de l’Etat a été voté et promulgué par le Président de la République en décembre dernier, toutes les dispositions qui y sont inscrites doivent être en vigueur à compter de ce mois de janvier. Cela concerne également l’IRSA. Dorénavant, un nouveau barème est instauré. L’année dernière, le taux s’élevait à 20 % pour ceux qui gagnent un salaire supérieur à 350 000 ariary. Les montants inférieurs restent exonérés.

Ce taux devient progressif, comme l’indique la LFI. Les travailleurs qui perçoivent moins de 350 000 ariary demeurent exonérés. Par ailleurs, le taux en vigueur est de l’ordre de 5 % pour la tranche de revenu comprise entre 350 001 et 400 000 ariary, 10 % pour ceux qui gagnent entre 400 001 et 500 000 ariary et  15 % pour ceux qui touchent entre 500 001 à 600 000 ariary. Aucune modification n’a été observée pour la tranche supérieure à 600 000 ariary. Le taux de 20 % y est encore appliqué. 

D’après les explications reçues, cette nouvelle modalité de calcul a été prise afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés suite à la crise sanitaire. Cela permet en même temps de soutenir les entreprises car les ménages disposent désormais de plus d’argent alloué à la consommation.

Calcul

L’IRSA est directement retenu à la source par l’employeur. On peut connaître le montant à payer à travers un calcul simple. Il faut d’abord soustraire du salaire brut les cotisations sociales comme la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) et l’Organisation sanitaire tananarivienne inter-entreprises (OSTIE). Le montant imposable est ainsi obtenu. On soustrait de ce chiffre le seuil imposable de 350 000 ariary avant de multiplier le résultat par le taux en vigueur. 

Par exemple, pour une personne qui gagne un revenu imposable de 400 000 ariary par mois, on déduit le seuil de 350 000 ariary. La somme de 50 000 ariary sera multipliée par le taux de 5 %. Ce qui donne le montant d’IRSA à payer de 2 500 ariary. A noter que le montant minimum exigé par l’Administration fiscale s’élève à 2 000 ariary. Ce calcul varie en fonction des avantages et exonérations dont bénéficie le travailleur. 

Peu de bénéficiaires 

Malgré la volonté du Gouvernement, peu de personnes bénéficient de cette mesure, selon Andrianantenaina Ramarifeno, coordonnateur du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM). « Environ 80 % des Malagasy vivent dans le secteur informel. Ces couches de personnes sont les plus vulnérables et les plus impactées par la crise. La couverture de cette augmentation du pouvoir d’achat à travers l’IRSA est ainsi très limitée », souligne-t-il. En effet, seulement environ 500 000 personnes travaillent dans le secteur formel. 

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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