Publié dans Economie

Factures exorbitantes de la JIRAMA - Toujours aucune mesure annoncée !

Publié le dimanche, 24 janvier 2021

Le délai de 48 heures imposé par le Gouvernement à la JIRAMA est largement dépassé. Pourtant, jusque-là, la Direction générale de cette société d’Etat n’a toujours pas émis des mesures ou des dispositions pour régler en urgence le problème de factures exorbitantes d’une certaine catégorie de clients.

Face au grogne des abonnés sur la hausse démesurée de leurs factures d’eau et d’électricité, le Gouvernement a demandé à la JIRAMA lors du dernier Conseil de mercredi, de prendre les initiatives nécessaires pour remédier à ce problème, et ce en moins de deux jours. 120 heures plus tard, toujours aucun écho sur le sujet, alors que les personnes concernées attendent impatiemment ces mesures, sachant qu’en cette période, elles rencontrent encore des difficultés financières suite aux impacts de la crise sanitaire liée à la Covid-19. « Nous savons toutes les difficultés auxquelles les consommateurs doivent faire face aujourd’hui, que ce soit dans le domaine de l’eau ou de l’électricité. Il est inopportun de rajouter une difficulté de plus, soit la hausse des factures à payer, d’où cette intervention du Gouvernement. Ce dernier donne des consignes claires pour préserver les citoyens malagasy », soutient Lalatiana Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement. De plus, lors du dernier Conseil du Gouvernement, il a été stipulé que « la JIRAMA reçoit des subventions de l’Etat, donc cette hausse n’est pas du tout acceptée. Une stratégie a déjà été mise en place pour gérer la baisse des tarifs d’eau et d’électricité. Et ces mesures doivent être maintenues ». 

Dans les détails, cette hausse excessive des factures de la JIRAMA fait suite à l’application de la nouvelle grille tarifaire « Optima » pour ce mois de janvier. En appliquant « Optima », la JIRAMA a surtout pour objectif de faire baisser les factures de ses clients mais surtout d’égaliser le tarif de l’électricité dans tout le pays. Cependant, le basculement vers les nouveaux tarifs proposés par cette entreprise énergétique n’a pas eu l’effet escompté pour tous ses clients. Ces factures exorbitantes en sont la preuve. Selon les explications fournies par les responsables, « les calculs pour le basculement vers l’optimisation tarifaire se sont basés sur la consommation de 2019. Or, après deux années, il se peut que la consommation du client en question ait évolué avec le temps. Face à cela, les propositions faites par la JIRAMA pourraient ne pas être vraiment adaptées à la consommation de certains clients ».Maintenant, tout le monde attend donc les procédures entreprises par la JIRAMA pour remédier à cette situation. Affaire à suivre ! 

La Rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff