Publié dans Economie

Développement agricole à Madagascar - 140 millions de dollars à l’étude par le Gouvernement indien

Publié le mercredi, 27 janvier 2021


500 000 tonnes. C’est la quantité supplémentaire de riz que Madagascar doit produire pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Le Gouvernement indien va ainsi nous prêter main-forte pour atteindre cet objectif. Selon les informations reçues, l’Inde a déjà accordé une ligne de crédit à hauteur de 80,70 millions de dollars pour le développement de l’agriculture dans le pays. Par ailleurs, une nouvelle ligne de crédit de 140 millions de dollars, destinée à la riziculture pour Bekapila et Mahajambamaty, dans la Région de Sofia, est à l’étude. En parallèle, l’EXIM Bank a également étendu un programme de crédit de 38 millions de dollars au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche pour acheter des tracteurs modernes en Inde. Une annonce effectuée à l’occasion de la célébration de la 72ème année de la République de l’Inde. L’événement s’est tenu jeudi dernier à Ivandry.
1 000 tonnes de riz pour le Sud
Outre cet appui dans le domaine de l’agriculture, l'Inde prévoit également d'envoyer de l'aide aux victimes de la sécheresse dans le sud de Madagascar. « Toujours dans cet élan de solidarité, permettez-moi d'exprimer la gratitude du peuple et du Gouvernement malagasy pour le soutien du Gouvernement indien par l'octroi, prochainement, de 1 000 tonnes de riz afin de faire face aux graves conséquences de la sécheresse dans le sud du pays », a déclaré Richard Rakotonirina, ministre de la Défense, lors de son discours. Ce don est prévu arriver au port de Fort-Dauphin au mois de février prochain.

Plusieurs programmes de coopération
 
L'Inde et Madagascar entretiennent des relations bilatérales cordiales et amicales. La relation diplomatique a commencé en 1954 lorsque les Indiens ont ouvert un Consulat à Madagascar. Ceci est devenu une Ambassade depuis l'indépendance de notre pays en 1960. Depuis cette époque, la coopération entre les deux pays s’est raffermie de plus en plus. « L’Inde et Madagascar entretiennent des relations bilatérales cordiales et amicales depuis l’indépendance de Madagascar. Plusieurs programmes de coopération couvrant l’aide humanitaire, l’éducation, la santé et le renforcement des capacités ont été bénéfiques pour les Malagasy », a exprimé Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde à Madagascar. Il faut savoir qu’à l’occasion du 72ème anniversaire de la République de l'Inde, le président du Sénat Razafimahefa Herimanana, le ministre de l'Environnement et du Développement durable Baomiavotse Vahinala, ainsi que le ministre des Postes et des Télécommunications Andriamanohisoa Ramaherijaona ont également honoré leur présence durant la réception.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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