Publié dans Economie

Objectifs de développement durable - La progression de Madagascar évaluée en juillet

Publié le mardi, 30 mars 2021
Plus que dix ans dans l'atteinte des dix-sept Objectifs de développement durable (ODD). En 2015, au même titre que les autres pays membres de l'Organisation des Nations unies (ONU), Madagascar a posé comme défi ambitieux de mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, réduire significativement les inégalités et les injustices et mettre en œuvre les mesures pour faire face au changement climatique. Lors du forum de haut niveau qui s'est tenu en 2016 à New York (Etats-Unis), la Grande île a souscrit à l'examen national volontaire et y participera cette année, notamment en juillet prochain pour la seconde fois. Cet examen mesure la progression des pays dans l'atteinte des ODD.
A cet effet, un atelier de consultation a été lancé hier au Carlton, Anosy afin de bien mener la rédaction du rapport. « L'élaboration du Rapport national volontaire de suivi des ODD est une occasion pour nous de partager au monde entier les efforts et les résultats obtenus par Madagascar en matière de mise en œuvre des ODDs. Le processus nous permet également de mettre en évidence les domaines dans lesquels Madagascar nécessite des appuis en matière de financement afin d'assurer la mise en œuvre de ces objectifs », souligne Olivier Ramiandrisoa, directeur général de l'Economie et du Plan auprès du ministère de l'Economie et des Finances. Pendant trois jours, les représentants dudit ministère, avec l'appui du Système des Nations unies à Madagascar ainsi que toutes les parties prenantes travailleront ensemble dans la rédaction de ce document. Ce dernier se focalisera sur la thématique de l'examen qui s'intitule : « Une reprise durable et résiliente après la pandémie Covid-19 ». Nos objectifs consistent à favoriser les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable, ainsi que d'ouvrir une voie inclusive et efficace vers la réalisation de l'agenda 2030 dans le contexte d'une décennie d'actions à réaliser en faveur du développement durable.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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