Publié dans Economie

Développement du capital humain - Le budget alloué aux cantines scolaires multiplié par neuf

Publié le lundi, 05 avril 2021

De 2 milliards  à 18 milliards d'ariary. Le ministre de l'Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato a mis en avant l'augmentation du budget alloué aux cantines scolaires lors du forum mondial sur le projet « Développement du capital humain », organisé par la Banque mondiale. L'évènement s'est tenu en ligne, il y a un mois et a vu l'intervention de son président David Malpass, ainsi que le ministre des Finances du Bhoutan, de l'Egypte et du Kenya.

 

En tant que premier paneliste, le numéro un du MEF a présenté trois volets concernant les mesures prioritaires pour lutter contre la malnutrition des enfants. « Le budget alloué aux cantines scolaires passe de 2 milliards d'ariary en 2020 à 18 milliards d'ariary pour 2021, au bénéfice de 159 640 personnes réparties dans huit Régions. Le Gouvernement malagasy a également augmenté le soutien aux écoles publiques et privées à travers les caisses écoles pour soutenir leurs budgets de fonctionnement, ansi que la formation des maîtres FRAM en cette période où les parents ne sont pas en mesure de les aider à améliorer leurs conditions de travail, et notamment le paiement des salaires. Cette année, le budget alloué aux secteurs sociaux concernés par le développement du capital humain est revu à la hausse dans la loi de Finances rectificatives 2021 », annonce-t-il durant son intervention.

D'après la Banque mondiale, il est fondamental d'investir dans l'éducation, la santé et les opportunités économiques des femmes et des filles, tout cela afin de réaliser le potentiel en capital humain de l'Afrique et de stimuler une croissance économique durable. La riposte à la Covid-19 dans la Grande île devra donc être centrée sur la protection, la préservation et le maintien des investissements financiers et sociaux en leur faveur. Les actions en termes d'autonomisation des femmes et des filles, de même que les réformes juridiques sur l'âge minimum du mariage et la violence basée sur le genre ont été proposées par l'institution.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Indomptable !
    Sans crier gare, les prix repartent en flèche. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, s’entiche à grimper pour atteindre les sordides sommets en faisant mal aux humains.Tel le lion, le mâle dominant du groupe, fauve parmi les plus atroces et les plus cruels, roi des savanes, indomptable qui sème la terreur partout où il passe, l’inflation crée la panique et provoque l’angoisse et l’anxiété chez les familles vulnérables autrement la grande majorité des malagasy.Indomptable, l’inflation continue de sévir. A l’heure actuelle, par les temps qui courent, les prix des produits de première nécessité (PPN) s’envolent et va au-delà des faibles moyens des malagasy. Le kapoaka de riz dit « vary gasy », makalioka, tsipala, vary mena franchit et dépasse nettement le 1000 ariary. A Antananarivo, à Toamasina, à Mahajanga, à Toliary, bref dans tous les marchés de quartiers du pays. Le kilo du sucre, l’autre PPN d’utilité quotidienne…

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