Publié dans Economie

Secteur du tourisme - Poursuite des allègements fiscaux

Publié le mardi, 13 avril 2021

L’Administration fiscale et la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) sont arrivées à une entente au sujet du paiement des impôts. Deux mois après leur rencontre, les opérateurs ont reçu une réponse favorable. La Direction générale des Impôts (DGI) a envoyé, hier, une lettre concernant la poursuite des allégements fiscaux en faveur des contribuables œuvrant dans ce secteur. Faute de trésorerie des opérateurs, aucun paiement des impôts n’est exigé pour l’instant. De ce fait, le paiement de l’impôt sur le revenu et l’impôt synthétique au titre de l’année 2019 et 2020 est reporté au 15 du troisième mois suivant l'annonce de l'ouverture officielle des frontières. Le paiement des acomptes bimestriels reste suspendu. Par contre, les opérateurs doivent effectuer leur déclaration fiscale. « Outre l’obligation de déclaration de l'impôt sur le revenu, de l'impôt synthétique et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au titre des exercices 2019 et 2020, les opérateurs doivent faire le dépôt de leurs états financiers au plus tard le 15 mai 2021, sans parler de l’obligation de dépôt des déclarations mensuelles pour l'exercice 2021, tout cela en contrepartie de la délivrance de la carte fiscale 2021 », souligne Razanadrakoto Lalaina, inspecteur des Impôts auprès de la Direction technique de la DGI.

Outre les questions d’impôt, les membres de la CTM attendent impatiemment l’arrivée du vaccin contre le coronavirus pour favoriser leur reprise. L’adhésion de Madagascar au dispositif COVAX fut une excellente nouvelle pour eux. « La preuve de vaccination est en train de devenir une norme mondiale dans la reprise des voyages, tant pour les voyageurs que pour les pays d’accueil. De nombreuses destinations touristiques affichent déjà ou ambitionnent d’afficher un statut " Covid Safe ", ce qui semble rassurer tous les acteurs. Un an après la fermeture de nos frontières, il devenait vital pour notre économie et pour la survie des emplois de disposer d’une stratégie de sortie de crise dans laquelle la vaccination est un élément clé pour stopper la progression de la pandémie et sauver des vies », déclare Aina Raveloson, présidente du Conseil d’administration de la Confédération du tourisme de Madagascar.

Solange Heriniaina




Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff