Publié dans Economie

Produits pétroliers - Hausse de 19,2% de la consommation nationale en perspective  

Publié le mercredi, 14 avril 2021

Optimiste. L’Office malgache des hydrocarbures (OMH) table sur une perspective positive concernant le marché pétrolier à Madagascar. Il faut rappeler qu’un effondrement à hauteur de 16,2% de la consommation nationale a été constaté l’année dernière à cause du ralentissement des activités économiques. Les produits n’arrivant pas à se redresser étaient ceux qui dépendaient de l’ouverture complète de la frontière vis-à-vis de l’extérieur et de la fluidité des relations commerciales avec le reste du monde.

Il s’agit du Naphta, un mélange liquide d'hydrocarbures légers issu du raffinage du pétrole brut utilisé par Ambatovy et de l’Avia de la composante aviation. Néanmoins, l’observation mensuelle de l’évolution du marché permet de constater une reprise progressive et une perspective encourageante pour cette année. « La consommation nationale effective en 2020, tous produits confondus, est de 964 419 m3. Cette année, les prévisions du marché se chiffrent à 1 149 617 m3 soit une augmentation de 19,2% par rapport à l’année 2020. Tous les produits contribuent à cette hausse en particulier les produits aviation qui attend la reprise du trafic aérien international et le Naphta qui espère la relance des exportations des produits miniers d’Ambatovy », note le document.

Il est indéniable que cette augmentation de la consommation se répercutera sur les recettes douanières. L’année dernière, sur 2187.4 milliards d’ariary de recettes réalisées, environ 600 milliards d’ariary proviennent des produits pétroliers soit près de 27% du revenu total. La Direction générale des douanes prévoit un accroissement de 18% de sa recette cette année par rapport à l’année 2020. Et les produits pétroliers y contribuent grandement. De janvier à février, les recettes collectées issues de ces produits pétroliers se sont nettement améliorées. Le montant passe de 32 à 55 milliards d’ariary en deux mois. Quoi qu’il en soit, le marché pétrolier fluctuera et continuera de fluctuer encore et encore en fonction de la conjoncture.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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