Publié dans Economie

Artisanat - « Pok Pok » se lance à l’international

Publié le jeudi, 15 avril 2021

85 % du raphia dans le monde provient de Madagascar. Cependant, les fibres extraites de cette plante sont toujours traitées par d’autres pays. Un constat qui a donné envie Andrianina et Fitia Randriamifidimanana, les deux co-fondatrices de l’entreprise « Pok Pok » de renverser la tendance. Celle-ci fait rayonner le savoir-faire et les produits artisanaux malagasy à base de raphia sur la scène internationale. Leur site Internet a été lancé, jeudi dernier, afin de répondre aux commandes des clients étrangers. La pandémie ne représente pas un obstacle pour les deux jeunes femmes. Au contraire, elles voient du potentiel dans le marché. « Cette année, nous nous ouvrons à de nouveaux horizons et lançons notre e-shop à l’international. Avant la pandémie, nous avions reçu des commandes venant des pays étrangers, pour ne citer que la France et l’Angleterre. Mais nos principaux clients viennent des Etats-Unis, ce qui représente une opportunité car 85 % des Américains ont accès à l’Internet. Grâce à ce site web, nous pouvons recevoir des commandes venant de tous les autres coins du monde sans aucune limite », explique Andrianina Randriamifidimanana.

Pour ajouter de la valeur à leurs produits, les deux co-fondatrices de la marque adoptent une démarche éthique. « Nos teintures exclusives sont certifiées Oeko-tex.  Elles sont non toxiques pour l’environnement et la peau. L’eau usée permet de faire pousser les arbres », souligne-t-elle.

Créée en 2012, la marque « Pok Pok » propose des pièces entièrement fabriquées à la main, alliant techniques traditionnelles et créations contemporaines afin de magnifier les héritages de la culture malagasy. La nouvelle collection met plus en valeur les femmes. L’objectif consiste à les faire briller par leur dignité, leur résilience, et rendre hommage aux reines qui ont façonné la Grande île.

Solange Heriniaina





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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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