Publié dans Economie

Aire protégée de Menabe Antimena - Risque de disparition totale d’ici quatre ans

Publié le lundi, 19 avril 2021

L’aire protégée de Menabe Antimena subit une déforestation effrénée depuis 2010. L’année dernière, cet important bloc de forêt sèche de Madagascar a perdu 13 000 hectares, soit presque l’équivalent d’un terrain de football, selon l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID Madagascar).

Sa superficie s’étend sur plus de 210 000 hectares. Effectivement, environ 4 % de la superficie de Menabe Antimena disparaît chaque année. La Région subit une migration massive depuis plusieurs années, ce qui augmente les pressions sur l’aire protégée. Les forêts sont brûlées et défrichées pour donner une place à la culture intensive et illégale de maïs et d’arachide. 

Si ce rythme de déforestation continue, c’est toute l’aire protégée qui disparaîtra complètement d’ici quatre ans, selon l’USAID. La mobilisation des autorités, des Organisations non gouvernementales et la population locale a été lancée, hier. En effet, Menabe Antimena abrite des réserves spéciales, notamment l’allée des Baobabs qui est classée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi que des zones humides Ramsar, dont des lacs et des mangroves. Cette aire protégée représente également une source de revenu pour la population locale grâce au tourisme. Des projets de reforestation seront présentés à l’occasion de la Journée mondiale de la terre qui se tiendra jeudi prochain. 

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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