On constate une augmentation puisque ce chiffre était de 1 770 tonnes l’année dernière. En ce moment, les exportations se poursuivent car la campagne ne touche pas encore à sa fin » annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat à Anosy. En termes de répartition, 879 tonnes proviennent de la Région de SAVA, 572 tonnes d’Antalaha, 128 tonnes d’Antananarivo et 198 tonnes de Toamasina. La valeur nominale des exportations de vanille a baissé, entrainée par la chute du prix du kilo de 365 dollars au prix plancher de 250 dollars. Madagascar approvisionne 29 pays importateurs dont la destination principale reste en Europe. Cependant, les opérateurs malagasy recherchent d’autres marchés. Les opérateurs surveillent de près la situation aux Etats-Unis où les consommateurs réclament davantage de vanilles naturelles.
Au niveau de la qualité, les responsables auprès dudit ministère ont indiqué qu’on a obtenu une meilleure qualité des vanilles comparée aux quatre dernières années. Et ce, grâce à un accompagnement technique des acteurs dans la filière. « La mise en place du Conseil national de vanille, représentant le secteur public et le secteur privé, a permis d’encadrer la filière », soutient la ministre.
Malgré l’approche de la fin de la campagne, une mesure exceptionnelle est envisagée en fonction du stock des exportateurs. Le MICA tiendra prochainement une réunion avec le Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM) et le Syndicat des exportateurs de vanille de Madagascar (SEVAM) pour faire un état des lieux et anticiper un éventuel prolongement de la fin de la campagne.
Solange Heriniaina