Publié dans Economie

Pandémie de Covid-19 -  « La recherche de financement extérieur devient difficile » dixit le ministre de l’Economie et des Finances

Publié le jeudi, 03 juin 2021

« Un vrai combat entre les pays ». C’est la description qu’a attribuée Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances (MEF) sur la recherche de financement extérieur durant cette deuxième vague de coronavirus. Il l’a répété à maintes reprises durant ses interventions, que ce soit pendant les conférences ou devant les Parlements.

Le Gouvernement privilégie les prêts à taux d’intérêt faible dit prêts concessionnels, afin de contenir l’augmentation de la dette publique alors que ces types de financement sont limités. Il faut mobiliser les recettes afin de répondre aux besoins accrus en matière de dépense. « On assiste actuellement à un nouveau paysage des finances publiques et de la finance internationale. L’économie mondiale est aujourd’hui une économie de la Covid- 19. Notre défi le plus robuste consiste à mobiliser plus de recettes fiscales et défendre les potentialités de notre pays » avance Richard Randriamandrato. A noter que le taux de pression fiscale est de 10% cette année.

Des négociations en cours

Concernant le financement extérieur, quatre financements sont actuellement en cours de négociation selon le dernier rapport du ministère de tutelle. Le Gouvernement négocie avec la Banque mondiale l’activation des ressources des Composantes d'intervention d'urgence contingente - Mécanisme de riposte immédiate (CERC-MRI) à hauteur de 123 millions de dollars. Le fonds sera affecté dans le secteur de la santé, les mesures d’urgence sociales et le financement du secteur privé. Une partie a été mobilisée dans le projet Pôle intégré de croissance (PIC) récemment approuvé par l’Assemblée nationale.  Le ministre se rapproche également du fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix afin d’accompagner les institutions de proximité de gestion de la réponse à la Covid-19 et de consolider et accélérer les acquis de la paix à Madagascar durant la crise. Le projet s’élève respectivement à 1,75 et 1,51 millions de dollars. Un financement de 0,82 million de dollars du Fonds international de développement agricole (FIDA) figure également dans la liste afin d’appuyer la commercialisation de produits agricoles (PACPA). Malgré tout cela et tous les financements déjà approuvés, « la dette de Madagascar reste maîtrisée », soutient le ministre.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff