Publié dans Economie

Relations économiques - L’Iran intéressé par la vanille de Madagascar

Publié le mercredi, 16 juin 2021


Nouveau marché en vue. Avec la concurrence de la vanille artificielle et l’instabilité des prix, Madagascar a dû mal aujourd’hui à écouler ses produits, sur le marché international. Pour solutionner ce problème, les opérateurs ont ainsi décidé de s’ouvrir à d’autres marchés et ne pas se limiter à ceux de l’Europe ou encore des Etats-Unis. Dans ce sens, des opérateurs ont décidé de miser sur le marché iranien. « Un premier échantillon de vanille mais aussi de girofle de Madagascar ont été envoyés en Iran la semaine dernière. Les opérateurs iraniens ont testé et approuvé les deux produits. Et ils comptent bien s’approvisionner dans la Grande île. Il reste juste mettre en relation les deux parties » explique Hassan Ali Bakhshi, chargé d’affaires au sein de l’Ambassade de la République Islamique d’Iran, hier, à Ankadivato, lors d’une rencontre avec la presse. L’Iran est donc un marché prometteur de plus de 83 millions d’habitants pour Madagascar. « La collaboration économique entre les deux pays était particulièrement limitée ces dernières années, par manque d’échanges. Pourtant, les opérateurs iraniens sont intéressés par les produits malgaches, et pas seulement la vanille et le girofle. Et pour en avoir, nous devions passer par des pays intermédiaires. Aujourd’hui, nous essayons de renverser cette tendance. C’est pourquoi, nous établissons des contacts directs avec le secteur privé de Madagascar. Nous voulons que la Grande île connaisse le marché iranien et toutes ses opportunités » rajoute ce chargé d’affaires.
Ce contact direct permettra aux acteurs économiques des deux parties d’avoir les bonnes informations concernant les investissements. Il permettra également à Madagascar de s’ouvrir aux pays voisins de l’Iran. « Pour la majorité, l’Iran et les pays qui l’entoure ne connaît Madagascar que par le dessin animé. Et cela doit changer surtout que le pays regorge d’énormes richesses. Outre le commerce, l’Iran est prêt à échanger en termes de savoir-faire dans le domaine agricole, énergétique ou encore celui de la construction pour renforcer les performances du secteur privé » note Hassan Ali Bakhshi. Après la vanille et le girofle, un échantillon d’arachides partira donc dès cette semaine. Une fois la prise de contact terminée, les opérateurs passeront donc prochainement à l’exportation.
Rova Randria

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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