Publié dans Economie

Exportation en France - Mise en conformité des produits requis et non une interdiction

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Incompréhension. Des professionnels du transport de fret se sont plaints sur les réseaux sociaux à propos  de l’instauration de mesures de restriction sur l’importation de produits en provenance de Madagascar, en direction de la France. Ces derniers expliquent : « Pour des raisons indépendantes de notre volonté, liées aux réglementations de la douane, nous n’assurons pas, pour une période indéterminée, l’importation des produits pour les transits Tana-Paris comprenant les produits alimentaires sous toutes ses formes et même en conserves, des produits pharmaceutiques comme Homeopharma, Vaniala, Masy, Ratsimamanga... et tout ce qui a pour vocation de guérir, ou encore des cigarettes, boisson alcoolisée, et tous autres produits stupéfiants ainsi que tous les produits à composition métallique ».

 

Cependant, d’après le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), ces interdictions ne concernent pas la règlementation au niveau de la Douane malagasy et qu’aucun changement de règlementation ni de procédure n’a été effectué. D’ailleurs, la Douane malagasy n’a reçu aucune communication officielle émanant de l’Union européenne informant d’éventuels changements. Pour appuyer ces dires, les responsables au sein du MEF d’assurer : « aucune marchandise n’a été refoulée aux frontières ni retournée à ce jour ».  

Par ailleurs, selon les représentants des autorités malagasy en France, il s’agit plutôt d’une obligation de mise en conformité des produits, notamment sur le respect des inscriptions et des informations sur le packaging ou encore les étiquettes. « Il n’y a pas d’interdiction d’entrée des produits malagasy sur le territoire français, sauf pour les produits à vertu thérapeutique ou produits ou plantes à vertu de soins médicaux qui ont besoin d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'autorité sanitaire française et l'agence nationale des médicaments. De ce fait, les étiquettes des huiles essentielles et des autres plantes ne devraient pas comporter des écritures expressives sur les vertus thérapeutiques, sinon ce serait interdit sur le marché français. Concernant les autres produits, la composition des contenus et les pourcentages doivent être indiqués sur les étiquettes, conformément aux exigences du marché français », précise Rinah Rakotomanga, conseillère auprès de notre ambassade à Paris, après avoir discuté auprès des autorités compétentes sur place.

Certains producteurs doivent ainsi se plier aux normes de consommation requises par le pays consommateur afin de pouvoir commercialiser leurs produits sur les marchés qu’ils ciblent. Il serait possible que les produits puissent convenir aux normes requises pour la consommation locale, mais les conditions ne sont plus les mêmes dès que les opérateurs et les producteurs ciblent des marchés de plus grande envergure.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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