Publié dans Economie

Transport illégal de bois précieux - Un boutre intercepté dans le District de Marovoay

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Les exploitants illicites continuent leurs activités. C’est pourquoi le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) travaille de près avec la Gendarmerie et la Justice pour appliquer sa politique « tolérance zéro » contre les trafiquants de ressources naturelles, mais aussi pour renforcer ses missions de contrôle dans les quatre coins de l’île.

Un boutre transportant illicitement des bois précieux a ainsi été intercepté à Antafian’Arangajao par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Manatsandry, dans le District de Marovoay, en début de semaine. « Cette interception a notamment pu se faire grâce à des informations fournies par une tierce personne. Le procureur du Tribunal de Mahajanga a déjà été informé du trafic et de la situation. Actuellement, deux personnes sont en placées en garde à vue à la Brigade de Manatsandry en attendant l’évolution de l’enquête en cours », rapporte un responsable au niveau de la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable.

Le MEDD est particulièrement sur ses gardes en ce moment car les opérateurs légaux de la filière bois ont récemment obtenu l’autorisation d’évacuer leurs stocks de bois ordinaires coupés. Les exploitants illégaux peuvent donc profiter de la situation pour transporter eux-aussi leurs stocks, en élaborant de fausses autorisations. « En tout cas, nous encourageons toujours tous les citoyens disposant d’informations concernant les trafics illicites de ressources naturelles à les partager aux éléments des Forces de l’ordre, de défense et de sécurité, ou à nos responsables au niveau régional », soutient le ministère. La préservation des ressources naturelles est l’affaire de tous les Malagasy, et pas seulement celle des autorités.

Rova Randria

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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