Publié dans Economie

Transport illégal de bois précieux - Un boutre intercepté dans le District de Marovoay

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Les exploitants illicites continuent leurs activités. C’est pourquoi le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) travaille de près avec la Gendarmerie et la Justice pour appliquer sa politique « tolérance zéro » contre les trafiquants de ressources naturelles, mais aussi pour renforcer ses missions de contrôle dans les quatre coins de l’île.

Un boutre transportant illicitement des bois précieux a ainsi été intercepté à Antafian’Arangajao par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Manatsandry, dans le District de Marovoay, en début de semaine. « Cette interception a notamment pu se faire grâce à des informations fournies par une tierce personne. Le procureur du Tribunal de Mahajanga a déjà été informé du trafic et de la situation. Actuellement, deux personnes sont en placées en garde à vue à la Brigade de Manatsandry en attendant l’évolution de l’enquête en cours », rapporte un responsable au niveau de la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable.

Le MEDD est particulièrement sur ses gardes en ce moment car les opérateurs légaux de la filière bois ont récemment obtenu l’autorisation d’évacuer leurs stocks de bois ordinaires coupés. Les exploitants illégaux peuvent donc profiter de la situation pour transporter eux-aussi leurs stocks, en élaborant de fausses autorisations. « En tout cas, nous encourageons toujours tous les citoyens disposant d’informations concernant les trafics illicites de ressources naturelles à les partager aux éléments des Forces de l’ordre, de défense et de sécurité, ou à nos responsables au niveau régional », soutient le ministère. La préservation des ressources naturelles est l’affaire de tous les Malagasy, et pas seulement celle des autorités.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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