Publié dans Economie

Transport illégal de bois précieux - Un boutre intercepté dans le District de Marovoay

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Les exploitants illicites continuent leurs activités. C’est pourquoi le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) travaille de près avec la Gendarmerie et la Justice pour appliquer sa politique « tolérance zéro » contre les trafiquants de ressources naturelles, mais aussi pour renforcer ses missions de contrôle dans les quatre coins de l’île.

Un boutre transportant illicitement des bois précieux a ainsi été intercepté à Antafian’Arangajao par les éléments de la Brigade de la gendarmerie de Manatsandry, dans le District de Marovoay, en début de semaine. « Cette interception a notamment pu se faire grâce à des informations fournies par une tierce personne. Le procureur du Tribunal de Mahajanga a déjà été informé du trafic et de la situation. Actuellement, deux personnes sont en placées en garde à vue à la Brigade de Manatsandry en attendant l’évolution de l’enquête en cours », rapporte un responsable au niveau de la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable.

Le MEDD est particulièrement sur ses gardes en ce moment car les opérateurs légaux de la filière bois ont récemment obtenu l’autorisation d’évacuer leurs stocks de bois ordinaires coupés. Les exploitants illégaux peuvent donc profiter de la situation pour transporter eux-aussi leurs stocks, en élaborant de fausses autorisations. « En tout cas, nous encourageons toujours tous les citoyens disposant d’informations concernant les trafics illicites de ressources naturelles à les partager aux éléments des Forces de l’ordre, de défense et de sécurité, ou à nos responsables au niveau régional », soutient le ministère. La préservation des ressources naturelles est l’affaire de tous les Malagasy, et pas seulement celle des autorités.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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