Les entreprises auront alors jusqu’au mois de septembre pour demander leur basculement, sinon ils demeureront dans leur ancien tarif. Aucun basculement automatique ne peut se faire. « Après le mois de septembre, si ces petites entreprises ne sont pas dans la nouvelle grille qui leur est dédiée, elles seront catégorisées dans la grille Optima. Elles risquent donc d'entrer dans la tranche de surconsommation et de voir leur facture augmenter de manière importante », explique un responsable au sein de la JIRAMA.
Avec la mise en place de la nouvelle tarification Optima, la compagnie nationale d’eau et d’électricité a effectivement pensé aux PME et PMI (Petites et Moyennes Entreprises/Industries) pour minimiser leurs dépenses et rentabiliser leurs activités, « surtout que ces catégories d’entreprises représentent une part non négligeable de la clientèle de la compagnie. Près de 13 000 structures sont concernées, d’où tout l’intérêt de ce tarif dédié », notent les responsables au niveau de la JIRAMA. Ces catégories comprennent notamment les ateliers, les salons de coiffure, les ateliers de soudure, les gargotes, les cybercafés, les restaurants, etc.
Aujourd'hui, la plupart de ces entrepreneurs font un usage mixte de leur électricité. Ils l'utilisent à la fois à des fins professionnelles et pour leur usage domestique, d’où la hausse de la consommation en électricité. Alors que les tarifs comme « Confort » ou « Super Confort » n’ont pas été élaborés pour ce type de consommation.
En tout cas, outre le soutien à l’entrepreneuriat, la mise en place de cette nouvelle grille tarifaire dédiée est surtout un moyen indirect pour formaliser les PME et les PMI à travers tout le pays. Pour souscrire à ce tarif, les entrepreneurs devront notamment avoir un numéro d’identification fiscale (NIF) et une carte statistique. Les autorités font alors d’une pierre deux coups.
Rova Randria