L’objectif étant de permettre à la population malagasy d’avoir une alimentation saine, diversifiée et nutritive, ainsi que des moyens de subsistance équitables et résilients, plus particulièrement face au changement climatique pour une durabilité des ressources naturelles, à savoir les sols et l’eau.
Dans ce sens, les solutions proposées priorisent l’accès à l’eau potable afin d’améliorer la production, le traitement et la transformation des produits, la commercialisation et la consommation. « Madagascar doit encore fournir beaucoup d’efforts pour le développement de ses systèmes alimentaires. Nous nous fixons ainsi comme objectif d’améliorer l’approvisionnement en eau, pas seulement dans le Sud de Madagascar mais aussi dans toutes les Régions du pays. Nous devons également instaurer une meilleure utilisation de l’eau pour éviter de gaspiller cette ressource, mais surtout pour mieux la conserver », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier, lors de l’ouverture officielle des concertations nationales. Ces propos rejoignent tout à fait le message du Secrétaire général des Nations unies qui appelle à une action citoyenne et collective pour modifier radicalement la façon dont nous produisons, traitons et consommons nos aliments…
Plus de 400 participants se sont connectés à ce dialogue. « Ces débats publics devraient mettre plus en exergue l’importance des systèmes alimentaires dans l’accomplissement des objectifs de développement durable et ce qui convient de faire, tout cela afin de persuader l’opinion publique à œuvrer pour l’humanité et la planète », a déclaré Issa Sonogo, représentant résident du Système des Nations unies. Les idées et avis de tous seront consolidés et constitueront la feuille de route pour le prochain dialogue.
Rova Randria