Publié dans Economie

Route reliant Moramanga et Ambatondrazaka - Plus de la moitié des travaux achevés

Publié le dimanche, 18 juillet 2021


Pari tenu pour les dirigeants. Les travaux de réhabilitation de la route reliant Moramanga et Ambatondrazaka (RN 44) suivent leur cours. D’après le ministre de l’Aménagement du Terrotoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo, vendredi dernier, lors d’une descente sur les lieux, « la première phase de la réhabilitation de la RN44 est déjà achevée à 66 %, et ce, malgré les contraintes dues à la crise sanitaire sévissant actuellement dans le pays. Quant à la deuxième phase, elle a pris un peu plus de temps que prévu. Toutefois, après les échanges avec l’entreprise en charge de ce projet, les travaux de terrassement devraient être finalisés d’ici la fin de cette année ». En effet, les travaux de bitumage de la RN44 sur près de 113 km se déroulent sur deux phases. La première se concentre sur les 40 km reliant Marovoay et Amboasary Gare. La deuxième phase se chargera des 73 km restants partant d’Amboasary Gare jusqu’à Vohidiala. « Les entreprises en charge des travaux feront notamment en sorte de respecter les délais fixés au départ du projet, malgré les aléas sanitaires », rassure le ministre. Bientôt, le calvaire des usagers de cette route prendra donc fin. Cela fait des décennies que la RN44 a fait l’objet de promesses électorales. Mais cette fois-ci, la promesse est enfin tenue. Et le résultat est bien visible. Ceux qui empruntent cette route quotidiennement peuvent déjà avoir un avant-goût de ce que sera la RN44 d’ici quelques mois. 

De qualité
Dans les détails, avec un coût total de plus de 65 milliards d’ariay, cette route nationale reliant Moramanga et Ambatondrazaka se diffère surtout des autres de part sa grandeur, avec une largeur de plus de 7 mètres et l’épaisseur du bitume, sans oublier ses bordures. De nouvelles normes et structures de chaussées ont été établies dorénavant pour avoir des infrastructures routières de qualité et durables. « Une fois les travaux terminés, la qualité de cette route servira à établir la norme pour une construction durable des routes à Madagascar. En tout cas, jusque-là en tant que partenaire de ce projet, nous sommes particulièrement satisfaits des travaux déjà réalisés. Et nous sommes convaincus que ce projet sera mené à terme dans le respect des normes. Il ne faut pas oublier que les routes sont les poumons économiques d’un pays, d’où tout l’intérêt de construire des infrastructures qui durent », a soutenu Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, partenaire dans la réhabilitation de la RN44. Pour maintenir cette qualité des travaux, les opérateurs en charge s’activent pour respecter le cahier des charges. «Nous veillons au grain pour que cette infrastructure se conforme aux normes environnementales et préserve en parallèle les personnes impactées », note Hajo Andrianainarivelo.
Les 160 km de route pour aller à Ambatondrazaka ne seront plus, pour très bientôt, qu’un trajet d’un peu plus de trois heures, contre un calvaire de huit heures auparavant. Les rizières de l’Alaotra seront ainsi enfin accessibles, et les produits de cette Région pourront facilement être écoulés à travers toute l’île, pour au final contribuer au développement de la Région d’Alaotra-Mangoro.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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