Publié dans Economie

Réouverture des frontières de Madagascar - « Chaque décision a été bien pensée », dixit le ministre du Tourisme

Publié le jeudi, 25 novembre 2021


Les opérateurs touristiques à Nosy Be font la grève à l’heure actuelle. Ils réclament notamment la reprise des vols internationaux à destination de l’île aux parfums. Face à cette demande, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a tenu à apporter quelques précisions sur la situation, notamment concernant les procédures de réouverture des frontières choisies par le Gouvernement. « Si nous avons décidé de rouvrir les frontières, c’est surtout pour les opérateurs touristiques. Nous sommes conscients que le secteur tourisme est aujourd’hui en souffrance dans le monde entier, mais plus particulièrement à Madagascar. Toutefois, avec la pandémie de coronavirus qui sévit encore, ce serait inconscient de tout rouvrir. Chaque décision, depuis la réouverture des frontières, a été bien pensée avant d’être appliquée dont la réouverture progressive des frontières », explique le premier responsable du secteur, hier, durant un point de presse, dans les locaux du ministère à Tsimbazaza. Jusque-là, tous les vols internationaux sont encore centralisés à Antananarivo pour des raisons logistiques. Selon les explications fournies par le ministre, actuellement, l’aéroport international d’Antananarivo est le seul à disposer des infrastructures nécessaires pour la mise en application du protocole sanitaire élaboré par les autorités.
«Toutefois, cela n’empêche pas Nosy Be de recevoir des vols charters et des bateaux de croisières. Les vols charters sont notamment des vols spéciaux, organisés par des agences de voyages. Tous les voyageurs sont alors exclusivement tous des touristes. Ces voyageurs sont facilement traçables car nous connaissons dès le début leur hôtel et leur programme. Nous sommes sûrs qu’ils ne vont pas quitter l’île aux parfums. Ils se plient également au protocole sanitaire en vigueur. C’est pour cette raison que nous autorisons les vols charters. C’est la même chose pour les croisiéristes. Dire que les frontières de Nosy Be sont totalement fermées n’est pas vrai. Il faut en effet du temps aux opérateurs pour organiser ce type de voyage. De plus, les touristes pourront toujours rejoindre Nosy Be et toutes les Régions du pays, une fois que le test PCR obligatoire à l’arrivée est négatif », détaille Joël Randriamandranto. Dans tous les cas, un bateau de croisière est déjà prévu accoster l’île aux parfums pour le mois prochain. Mais les vols charters ne seraient programmés que pour le début de l’année 2022. Il faut laisser aux opérateurs un délai de vente. Le redressement du secteur touristique ne va pas se faire notamment du jour au lendemain de la réouverture des frontières. Il faudrait avoir de la patience.
D’autre part, le risque d’une nouvelle vague de contamination du coronavirus plane toujours. C’est pourquoi les autorités jouent encore la prudence en ce moment.
Rova Randria

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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